↨ THE PURSUIT TALES
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 Lost & Found ➤ aron.

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Aron Daníelsson

Aron Daníelsson


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MessageSujet: Re: Lost & Found ➤ aron.   Lost & Found ➤ aron. - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Fév - 16:35

Aron vivait le moment présent, et il saisissait toujours d’une main ferme tout ce qu’on lui présentait et qu’on lui tendait. C’était pareil avec Isveig. Il voulait passer du bon temps avec elle, elle lui en accordait, c’était bon à prendre. Et si elle venait à lui dire qu’elle ne voulait plus de tout ça, il comprendrait. Mais il n’était pas sur de l’encaisser, parce que lorsqu’on est en proie à de pareils sentiments on ne peut pas tout balayer du revers de la main, c’est comme ça. D’ailleurs il pensait à comment Kristin se sentirait quand elle apprendrait qu’il ne l’aimait pas et qu’il en aimait une autre. Elle serait surement dévastée. Il la voyait déjà se laisser tomber le long du mur, se recroqueviller sur le sol, déversant un flot de larmes sans pouvoir s’arrêter, et il ne pourrait s’empêcher de la consoler, et elle lui demanderait de rester même s’il ne l’aimait pas parce qu’elle l’aimait pour deux. Il la connaissait par cœur, et il était sûr que ça se passerait comme ça. D’ailleurs il se disait également que le gosse était un moyen de le garder près d’elle car elle avait peur qu’il lui échappe.


Mais tout ceci ne servait à rien car s’il avait décidé de s’en aller, il le ferait. Et s’il comptait faire sa vie avec Isveig, c’était réfléchi. Pour l’instant il ne savait pas car tout dépendait d’elle en fait. Même s’il le gardait pour lui, il était évidemment très attaché à elle. Il ne voulait pas lui faire peur, mais des sentiments de cet acabit si vite ressentis, ça voulait dire quelque chose pour lui. Ce n’était pas un jeu et ça ne le serait jamais. Il y avait une alchimie entre eux. Ils pouvaient être les meilleurs amis du monde et plus encore. C’est ce qu’on appelle les âmes sœurs ? Alors oui ils prenaient leur temps sans le faire puisqu’ils brûlaient les étapes à se comporter comme un couple alors qu’en fin de compte ils se connaissaient à peine, mais c’est ce qu’il y avait de magique. Peut-être que le fait de partager le même lit une fois ou plus viendrait plus tard, car l’envie était là, mais les femmes étaient souvent très attachées à ce genre de chose. Il fallait que ça signifie quelque chose, que l’homme ne tienne pas à le faire que pour avoir une relation charnelle. « Tu sais je crois qu’il faut le provoquer pour qu’il arrive… » Un sous-entendu de plus. De quoi la faire réfléchir. Oui ça ne dépendait que d’elle évidemment.

Elle croyait en lui cependant. Et elle avait du mal à concevoir qu’il ait pu passer à côté de sa passion principale, comme si au final il se dénigrait. Ce n’était pas le cas, mais il avait du mal à se dire qu’il faille se battre pour une passion. Pas tout le monde n’était capable de vivre de sa passion. Mais il faisait avec, ça ne l’empêchait pas de faire de la musique, mais il n’avait jamais considéré le fait de pouvoir aller plus loin car il ne voulait pas qu’on le formate, et il n’avait de ce fait jamais contacté qui que ce soit. Pour lui c’était une aberrance. Il aimait la musique, mais il ne se considérait pas exceptionnel, et si un jour il se considérerait comme tel il ne changerait pas d’avis car il ne voulait pas avoir la grosse tête ni mettre de côté sa vie paisible. Quoique tout était possible. « Non pas mal, mais j’aurais pu faire mieux, je te jure. » Il sentait qu’elle se foutait gentiment de lui histoire de le taquiner une fois de plus. C’était un truc récurrent chez eux. Alors il lui tira la langue et renchérit : « Si et je ronflerais bruyamment juste pour te perturber. » Il éclata à sa proposition : « Oh oui ça serait tellement plus amusant, et puis je serais même capable de te montrer comment on danse quand on est aussi taré que Danielsson. » Il lui sourit se retenant de se moquer de lui-même. Mais elle fit bien vite une remarque intéressante. Oui elle pouvait carrément en faire de la mise en scène. « C’est bien t’as déjà trouvé ta reconversion pour l’après-comédienne. Je trouve ça plutôt cool moi. » Et il le pensait.

Quant aux paroles sérieuses, elle n’apprenait rien par tout ce qu’elle lui disait, et elle lui fit savoir. Elle savait déjà tout ça, mais il avait peur que non. Et en ce qui concernait sa peur d’un jeu avec elle, elle mit tout ça au clair. Ce n’était pas le cas, et il se surprit à sourire, heureux. Il se sentait mieux, soulagé par cette révélation, car oui, il ne pouvait le nier, il y avait pensé et l’avait redouté. « Je vais pas te mentir, ça m’a traversé l’esprit, mais ça fait un moment que je n’y pense plus. » Il marqua une pause et il reprit : « J’imagine que ça doit être déroutant d’entendre ça, je veux dire que les gens pensent que tu joues avec eux, mais c’est un cliché qu’on ne s’enlève pas de la tête… C’est comme pour un architecte, on croit qu’il est super doué dans tous types de dessins comme les mangas etc, mais c’est complètement faux. » Voilà ils étaient arrivés à bon port. Il était temps, il mourrait de faim, mais quelque part il était content que le temps passe lentement à ses côtés. Il sortit de la voiture, et il remit sa veste qu’il avait enlevée avant de rentrer dans la voiture. Il regarda avec attention le restaurant avant de dire : « J’espère que ça en vaudra la chandelle. » Elle lui demanda tout de suite pour qui elle devait se prendre. Il réfléchit. Si elle disait qu’elle était sa femme alors qu’il croisait quelqu’un qu’il connaissait ça ne le ferait pas, si elle disait son assistante on dirait qu’il fricotait avec elle. Et si elle était juste une amie il ne pourrait la toucher. « Oui t’es Madame Danielsson. » Et il lui sourit, avançant à ses côtés. Quand il arriva, il demanda à voir le patron du restaurant, et celui-ci revint bien vite. « Aron ! Quelle surprise ! Accompagné en plus ! » Aron fit tout de suite les présentations : « Vilberg, content de te voir, voici Isveig, ma femme. » Ca lui fit soudainement bizarre de dire une telle chose, mais il garda son aplomb tandis que Vilberg saluait Isveig. Puis il leur montra une table à l’abri des regards et ils s’y installèrent.
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Ísveig Geirdóttir

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MessageSujet: Re: Lost & Found ➤ aron.   Lost & Found ➤ aron. - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Fév - 20:00

« Provoque le. » lui avait-elle lancé le plus simplement du monde, tout à fait naturellement et sans aucune réflexion. Sous entendu de plus, décidément. Elle ignorait pourquoi, c'était sorti tout seul, comme une évidence dans son esprit. Elle allait surement trop vite, comme leur relation en général d'ailleurs, mais tout lui semblait si simple en sa compagnie. C'était d'ailleurs ce que lui aussi devait ressentir. Car Isveig faisait preuve d'une grande ouverture d'esprit, que ce soit sur le sujet de sa femme, leur presque couple ou le fait qu'elle le, justement, provoque ainsi. Elle aurait pu en rougir ou se sentir gênée, voir s'en excuser largement mais ce n'était pas comme si elle venait de l'offusquer avec des obscénités. Chez elle, tout semblait naturel. Si, la plupart des femmes voyaient en cette acte le moyen de faire des chichis et des histoires, elle, ne comprenait pas grand chose à cela. En effet, selon le code d'emmerdement.. d'honneur, oui, d'honneur, des femmes, il y avait des dates bien établis et des choses à faire ou ne pas faire. Aussi il était possible d'y trouver les règles suivantes : ne jamais rappeler, jouer l'indisponible et l'occupée, ne jamais aller trop vite ou faire l'euphorique, pas de sexe avant six mois et surtout pas avant d'avoir rencontré beau papa, belle maman et Doggy, le chien. Et surtout, surtout, ne jamais s'approcher d'un homme marié ou ayant une situation compliquée, parce que les femmes valent mieux que ça. Oui, il semblait bien qu'Isveig faisait tout à l'envers. Mais, quel intérêt de vivre et de faire des rencontres si tout était ponctué de règles, retenus et autres complications inutiles. Il était pourtant si simple de réagir spontanément sans se poser de questions. Et, si erreur il y avait, celle-ci nous faisait tout simplement grandir et avancer. Rien de plus. Alors non, elle ne se sentirait pas gênée d'avancer comme lui sur la pente ascendante des sous entendus bien placés. « Oui, je te défie. » finit-elle par lancer, plaisantant bien sûr, ou pas peut être. De toute manière, de son point de vue, même si sa situation l'ennuyait, elle ne se voyait plus lui dire non juste parce qu'un peu plus loin il y avait une madame Danielsson. Car il avait réussi à la rassurer sur ce point et elle sentait qu'elle avait bien plus d'importance à ses yeux. Aussi, elle verrait l'évolution des choses en temps voulu.

Mieux faire, mieux faire. Bien, elle le croyait. Ça signifiait qu'il devrait recommencer et, donc, elle serait encore là pour l'écouter. Parfait, ça l'arrangeait. Alors elle sourit, haussant légèrement les épaules, visiblement contente. Enfin, avant qu'il ne lui tire la langue et se foute d'elle, évidemment. « Je vais aussi te perturber, à coups de pied au derrière tu verras ! » renchérit-elle en imaginant un instant la scène : lui, endormie, en train de ronfler et elle, descendant de sa scène en lui foutant ses talons de Juliette dans le popotin. Nul doute que ce jour là, on pourrait considérer qu'elle jouait dans une comédie. Une vraie. Comme il lui avait dit. « Ah oui ? Je veux bien voir ça monsieur Danielsson ! » avant-elle lancé, riant à moitié. La danse, un talent caché ? Ou simple amusement. A voir. Chez elle, en tout cas, c'était un de ses talents cachés. En effet, elle avait pratiqué la danse classique durant plus de dix ans avant de rattacher ses ballerines pour se lancer dans autre chose. Si la comédie était un milieux difficile, la danse l'était largement plus. « Moi je peux t'appendre la danse classique.. je suis sûr que tu serais merveilleusement sexy avec un tutu et des collants. » Oui, elle se foutait encore de lui et imagina, toujours, Aron affublé ainsi. Une image tout aussi tordante que la première. Le pauvre. « Oui.. et toi, l'après architecte ce sera.. Une petite vie d'artiste qui joue tranquillement dans les bars. » Même si, elle en était persuadé, il aurait largement pu faire carrière dès maintenant. Mais, c'était son choix, elle le respectait donc.

Oui, ça lui avait traversé l'esprit. Elle n'en fut pas offusqué, loin de là, trop habituée. Et de toute manière, comme dit, elle n'en voulait pas pour si peu. C'était inévitable. D'ailleurs il sourit, elle en fit de même pour lui répondre. « J'ai l'habitude tu sais.. C'est juste très chiant quand les gens passent leur temps à se le demander. J'ai l'impression d'être un monstre de foire et dès qu'ils ont trouvé le rôle que je joue, ils gagnent le gros lot. » Vrai. Surtout les membres de sa famille, notamment son frère et sa compagne qui ne cessaient de la charrier avec ça. Tout comme ses oncles et tantes, ceux qu'elle voyait une fois dans l'année et c'était largement suffisant. « Les mentalités n'évoluent pas facilement. » car il était dans la même situation qu'elle vis à vis de son métier.
Restaurant, enfin, elle espérait aussi que ce soit bon, ne connaissant pas le menue présenté. Isveig était un peu difficile, voir même très compliquée. Les légumes n'étaient pas sa tasse de thé, la viande avec parcimonie, la poisson pareil et à supposé qu'il n'ait aucune odeur. La cuisine asiatiques, très peu pour elle. L'italienne lui convenait pas mal. Malgré tout ça, elle trouvait toujours son bonheur et ne prenait pas un gramme, allez savoir pourquoi. Surement dû aux répétitions et représentations, car rester debout des heures brulait pas mal de graisses, combiné avec la chaleur de la scène, vous étiez gagnant. Alors aujourd'hui, elle serait madame Danielsson, une perspective qui l'enchantait grandement. D'ailleurs elle sourit, plaçant sa main dans la sienne. Non, elle ne jouait pas son rôle de femme, elle en avait juste envie. Arrivés à l'intérieur, elle constata qu'il connaissait le patron. Tiens ? Et le patron n'était pas supposé connaître sa vraie femme ? Une question à laquelle elle eut sa réponse car Vilberg, le patron, la salua chaleureusement et ce, tout à fait normalement. Ce quoi elle lança un simple "ravie de vous connaître" tout à fait enthousiaste. Avant de partir d'installer à une table dans un coin. « Il est sympa ton ami. » Elle connaissait les patrons de bar, lui les patrons de restaurant. « C'est voulu qu'il ne connaisse pas la vraie ? » Femme, oui, autant éviter de dire ce mot le plus possible. « Je suppose que vous ne partagez pas tout. » Chacun son espace, ses proches et tout allait bien dans le meilleur des mondes ? Finalement, elle se ravisa. « Enfin, je m'en fiche, je suis très bien à cette place pour aujourd'hui. » Son regard finit par faire le tour du restaurant. Le cadre était sympathique. Il n'y avait pas trop de monde et personne ne lui semblait familier. En fait, elle espérait simplement que personne ne la reconnaisse et ne vienne s'inviter à leur table. Ça lui arrivait, de temps en temps, mais rarement au restaurant - pour le peu de fois ou elle y allait, seule en général. « Ça doit être la je-ne-sais-pas-combientième fois que je répète ça mais je suis vraiment contente d'être ici avec toi. » Oui encore, le disque allait finir par se rayer peut être. Mais voilà que son ventre criait famine. « J'ai faim ! Tu manges quoi ici d'habitude ? » Ou comment passer pour une morfale avec un estomac d'ogre. « Je ne mange pas de salade, je te préviens, parce qu'en général c'est aussi ce qu'on s'imagine hein.. Je me sens pas l'âme d'une lapine pour ça. »

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Aron Daníelsson

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MessageSujet: Re: Lost & Found ➤ aron.   Lost & Found ➤ aron. - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Fév - 23:56

Aron mit un moment avant de saisir ce qu’elle venait de dire. Sa phrase était pourtant simple, mais il se demandait ce qu’elle attendait de lui, elle jouait sur un gros paradoxe, lui qui en était un était surpris. « Le provoquer ?! Je croyais que tu avais faim ? » Histoire de se donner du temps pour réfléchir, il balança une connerie aussi grosse que lui, qui n’avait ni queue ni tête. Il en avait évidemment envie, mais parlait-elle du moment ou parlait-elle pour après ? C’était toute la question, et il allait passer pour un con s’il lui demandait d’éclaircir ses doutes. Et puis qu’est ce que ça changerait entre eux ? Il se demandait bien. Il espérait que ça renforcerait leurs liens, mais il avait également peur que la comédienne prenne ça pour une erreur en repensant à la femme qui l’attendait chez lui, se disant que ce n’était pas correct. Rien n’était correct dans la vie de toute manière. Ils n’avaient qu’à prendre des décisions, et c’était bien ce qu’ils faisaient tous les deux, laissant l’autre rentrer un peu plus dans leur vie, se disant que de toute manière ils n’avaient rien à perdre, tout à gagner. Et peut-être que s’ils continuaient ainsi, elle aurait raison de lui, elle réussirait à lui faire lâcher l’architecture pour la musique. Tout était possible dans ce type de relation fusionnelle. Elle disait qu’elle le défiait. Oh il n’aimait pas les relever. Il lui aurait bien sauté dessus, mais ils auraient tous deux fini à l’hôpital dans ce cas-là. « Vraiment ? Et le défi est valable pour combien de temps ? » fit-il faussement étonné.

Justement, ils revenaient sur le sujet de la chanson. Etant perfectionniste il se disait bien qu’il pouvait toujours faire mieux, à lui de travailler dans cette voie. Mais le travail primait évidemment. Tout comme pour Isveig. Elle prendrait son attitude comme un affront s’il se mettait à dormir sans raison, surtout qu’elle était sur scène. Il rit. « Coups de pieds au derrière ? Kristin te ferait une scène ! » Et il éclata de rire encore une fois, avant de se raviser se rendant compte qu’il avait parlé de sa femme. Mais c’était vrai, elle serait forcément à côté de lui. Il passa donc vite à autre chose pour changer de sujet, et lui faire oublier cette petite bévue. Elle voulait voir ses talents de danseur. Il sourit malicieusement. « J’ai une tête à pas savoir danser ? Je peux danser n’importe quoi, mais j’ai même mes propres mouvements ! » Et c’était vrai en plus. Il ne fallait pas lui laisser une scène, il l’occupait entièrement. Sauf quand il faisait de l’acoustique évidemment. Elle fit ensuite une plaisanterie, l’imaginant en tutu. Il leva les yeux au ciel. « Je l’ai déjà fait. C’est vieux même. Tu sais enfant je faisais beaucoup de choses qui n’étaient pas considérées comme normales, enfin du moins pour un petit garçon. » Et c’était vrai. Mettre un tutu il l’avait fait. Se déguiser en femme pour le carnaval aussi. Danser tout nu en cours de sport également. Un marginal à l’état pur. « Alors ça ne me fait pas peur du tout ! » Et voilà, ils retombaient dans la provocation. « Non après l’architecte ce sera repos, à plus de 60 piges on chante plus, ça ferait offense à la musique ! » Quoique beaucoup de chanteurs continuaient leur carrière à cet âge-là. Mais ils ne la commençaient pas. Puisqu’elle croyait en lui, il se mettait à douter, et c’était bien rare. Je vous l’avais dit. Elle avait un sacré pouvoir sur lui.

Il comprenait un peu comme elle se sentait, ayant longtemps été le monstre de foire à l’école. L’attraction même. Les filles passaient leur temps à se moquer de lui, les garçons à lui faire des sales coups. Il avait donné là-dedans. Et maintenant, ceux qui lui en avait fait baver pendant toute son enfance lui couraient après. Etrange. « Je comprends. J’ai un peu vécu la même chose quand j’étais plus jeune. » Il marqua une pause avant de reprendre : « C’est bien que tu aies appris à ignorer tout ça, ils n’en valent pas la peine. » Et c’était bien vrai.

Isveig venait de lui prendre la main. Geste qui le surprit puisqu’il avait été le premier à l’inaugurer un peu plus tôt dans la journée, mais qui lui plut, et il se vit même serrer sa main un peu plus, comme pour lui montrer qu’il approuvait. Alors que Vilberg s’empressa de les placer, Isveig avait plein de questions à la bouche, et il comprenait tout à fait. Il sourit, amusé. « Oui, il est sympa, je me suis occupé de sa maison. » Puis alors qu’il levait sa veste, il s’assit, et il ajouta : « Disons que Kristin n’aime pas rencontrer des gens qu’elle ne connait pas via ses amies. On n’invite que ses amies à la maison, moi je les vois en dehors, donc les gens savent que j’ai une femme, mais ils savent pas qui. » Elle voulait savoir également pourquoi ils ne partageaient pas tout. Il haussa les épaules : « J’imagine qu’elle veut juste m’avoir pour elle toute seule, et ne pas à me voir apprécier d’autres sans elle. On est assez différents en fait. » Il ne savait pas vraiment quoi dire. Kristin était spéciale, et lui était plutôt laxiste avec sa femme, il se foutait de tout. Comme pour la rassurer parce qu’ils venaient à parler d’un sujet sensible, il lui attrapa la main, et joua avec ses doigts en lui disant : « Mais on est pas là pour parler d’elle, je suis là pour toi. » Et elle était là pour lui puisqu’elle répéta qu’elle était heureuse d’être là. Il sourit et la regarda dans les yeux, sans rien ajouter. On leur tendit les cartes, et il remercia le serveur, alors qu’il répondait à Isveig : « Je n’ai mangé ici qu’une fois, et pour tout te dire y a beaucoup de choix, alors mange ce qui te fera plaisir. Je mange quasiment de tout, contrairement à toi ! » Il lui fit un clin d’œil. Elle était très drôle. Une question lui vint en tête. « Ca a été quoi ta réaction quand je t’ai repoussée comme une malpropre, sincèrement ? » Il voulait savoir, ça le turlupinait, ou l’amusait.
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Ísveig Geirdóttir

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MessageSujet: Re: Lost & Found ➤ aron.   Lost & Found ➤ aron. - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Fév - 14:26

Elle avait rit, persuadée qu'elle venait de le décontenancer vu sa réponse. Non, vraiment, il était amusant quand il s'y mettait, même sans vraiment le vouloir. D'ailleurs, elle se contenta de sourire, haussant les épaules pour laisser une possible réponse en suspend et surtout pour faire travailler son imagination. Étant architecte, il devait en déborder, non ? Mais finalement, elle répondit à sa seconde réflexion, voir question. « Hum.. 3 semaines, 12h et environ 34 minutes. » lança-t-elle avant de sourire comme une gamine, consciente de sa mauvaise blague mais amusée tout de même. « Mais je peux faire un effort sur le temps imparti bien sûr. » ou comment lui lancer un pique pour lui faire comprendre qu'il n'y arriverait pas, toujours en blaguant comme une idiote. « Nan bien sûr y a tout le temps ! » Un peu plus de sérieux, enfin.

Kristin lui ferait une scène ? Eh bien, que la dénommée le fasse donc. Elle s'en amuserait bien. Pire encore, les spectateurs auraient droit à un peu d'action dans la salle et nul doute qu'Aron se retrouverait au milieu. Isveig, en Juliette, en train de s'énerver sur la femme de l'homme avec qui elle sortait, enfin presque. Glauque, non ? De quoi faire la une des magazines si elle était un peu plus célèbre. Heureusement que ce n'était pas le cas. Jamais elle ne pourrait supporter de voir sa vie privée étalée dans les journaux. Et même s'il avait parlé de sa femme, elle suivi quand même avec une plaisanterie de plus, signe que ça ne la gênait plus, peu importe. « Pourquoi ? Parce que mon pied aura effleuré ton derrière ? » Et ça, elle n'apprécierait pas la madame Danielsson, hein ? Emmerdeuse, pensa-t-elle, gardant cette réflexion pour elle. Même pas elle ne pouvait s'amuser un peu, ou tout du moins l'imaginer, sans qu'elle n'y mette tout de même son gain de sel. Ah, les femmes. Oh, il savait danser. Chose si rare de nos jours car oui, elle en avait fait la malheureuse expérience et ses pieds pouvaient encore sentir l'horrible douleurs de se faire piétiner. « Je veux voir tes mouvements ! Je suis sûr que ça vaut le détour ! » Être sérieuse ou se moquer ? Un peu des deux, car elle ne savait pas réellement s'il s'agissait de vrais mouvements ou de quelque chose de totalement loufoque qu'on invente sur un coup de tête. « Tu devais être un petit garçon génial.. » avoua-t-elle, presque attendris de savoir qu'il avait déjà testé le tutu enfant et que, visiblement, il n'était jamais rentré dans un moule. C'était évident, il était fait pour être un artiste. Non pas qu'ils soient tous décalés mais lui avait ce petit plus. Et, comme à son habitude, la jeune femme ne put s'empêcher d'ajouter : « Alors chante maintenant ! » Non, vraiment, elle en devenait chiante. « Tu devrais essayer.. je sais pas, t'es pas forcément obligé d'arrêter ta carrière d'architecte. Tu prends un petit congé et tu vois si tu serais capable de réussir dans la musique.. » Ça semblait, selon elle, être un excellent compromis mais ce n'était pas sa décisions et s'il le faisait, il devrait surement partir ailleurs. L'Islande, coin pourri ou il était difficile d'évoluer.

Il comprenait. Il comprenait beaucoup de choses. Lui et elle semblaient toujours sur la même longueur d'onde. Comme une évidence. Ce qui la troublait. Elle avait du mal à croire que deux personnes puissent être aussi similaires, complémentaires, peu importe. Mais ça lui faisait beaucoup de bien de constater ça et de se sentir un peu moins seule. De ce fait, elle lui offrit un sourire des plus sincères, persuadé que ça suffirait à lui montrer à quel point ces paroles étaient importantes. Les autres lui avait toujours dit d'arrêter de se plaindre, de se taire et d'avancer.

Il avait donc connu le dénommé Vilberg via son travail. Effectivement, il devait, de ce fait, avoir un carnet d'adresses bien remplis et fourmillant de connaissances, amis, en tout genre. Elle aussi grâce à son job, connaissait du monde, ce qu'elle appréciait énormément. Elle sourit, tout en jetant un regard au patron qui s'éloignait un peu plus loin et son regard de posa à nouveau sur lui qui répondait à sa.. ses, questions sur sa femme. « C'est bizarre. » lança-t-elle naturellement après avoir entendu sa réponse, haussant à son tour les épaules, cherchant à comprendre comment un couple pouvait faire pour ne pas avoir d'amis en commun et surtout, comme on pouvait cacher sa femme ainsi. Une curiosité qui la renseignait simplement sur le fait qu'elle et lui n'avait rien en commun. « Au jour d'aujourd'hui je crois qu'elle a vraiment plus le choix niveau partage. » Enfin, elle n'en avait pas conscience, certes, sinon elle serait ravagée, la pauvre. Il lui saisit la main, s'amusant avec ses doigts. Une attention à laquelle elle sourit, avant de reprendre : « Heureusement que vous êtes différents. » Mais oui ils n'était pas ici pour parler d'elle, ni d'eux même. Bien que c'était toujours intéressant d'en savoir plus, dans le sens ou elle comprenait mieux ce qui clochait dans leur couple. Et surtout, il semblait si différent avec elle. Premier jour et il l'avait déjà emmené dans un restaurant ou même sa femme n'avait posé les pieds, chez son ami.. De quoi troubler, mais flatter, n'importe qui. Isveig, sortit de ses pensées, saisit à son tour une carte, souriant au serveur. Elle finit par la feuilleter dans tous les sens, tournant les pages, revenant en arrière, un cirque pas possible juste pour choisir un plat tout à fait basique : « Je vais prendre des carbonaras. » lança-t-elle avant de refermer la carte d'un geste rapide, plantant son regard dans le sien. « Puisque je mange quasiment rien.. hein ! Contrairement à monsieur ! » Bon, dans un sens c'était vrai mais elle pouvait tout à fait faire un effort de temps à autre. Puis il lui posa une question, celle qui la fit baisser la tête et prendre un sourire gêné. « Ça m'a énervé.. presque.. attristée.. je prends trop les choses à coeur, je sais. Mais je comprenais vraiment pas ce que je t'avais fait. Du coup, il fallait que je sache. » Pause. « Tu m'intriguais, j'y comprenais rien. Et quand on y réfléchit c'est un peu idiot de réagir comme je l'ai fais. Je t'ai harcelé jusqu'au bout.. » Jusque dans un bar perdu ou elle était tombé sur lui par hasard. Mais si elle ne l'avait pas fait, ils n'en seraient pas ici aujourd'hui. Harceler avait du bon des fois. Bien que ce ne soit pas le seul point qui l'ai poussé à faire ça. En effet, Aron avait eu le don de la titiller, un jour de bonne humeur, l'autre non, de quoi la rendre folle. Généralement on se contente d'ignorer ce genre d'attaque, elle pas. « Il n'empêche que quand tu m'as sauté dessus, j'aurai largement pu te prendre pour un psychopathe complètement fêlé ! » L'alcool avait dû l'adoucir. Ou pas. C'est là qu'elle se remémora ce qu'elle lui avait sorti, à ce moment là, et mit une main devant sa bouche, s'empêchant de rire. « "T'as les lèvres douces".. non mais on se demande ce qui me passe par la tête des fois. » Isveig ou comment faire preuve de poésie en toutes circonstances. « Je crois que c'est à moi de te poser une question alors : pourquoi architecte ? » Non, décidément, elle ne comprendrait jamais et elle se voyait encore le harceler. Ils se ressemblaient tellement, sauf qu'elle vivait de sa passion et se sentait totalement épanouie, lui non, d'où son incompréhension. « Je suis une emmerdeuse, tu peux le dire. Et t'as pas tout vu, j'ai encore plein de questions, du genre : comment une fille comme moi a pu envouter un type comme toi ? Et comment tu fais pour passer du mec détestable à ce type tout à fait adorable ? .. » Elle aurait largement pu continuer, vu la palette de questions diverses qu'elle avait en tête, comme si elle avait besoin de tout savoir de lui. C'était le cas, elle voulait le connaître mieux, même beaucoup mieux. Évidemment, ils avaient le temps pour ça mais lorsqu'elle fourmillait ainsi, elle ne pouvait s'en empêcher, il fallait qu'elle l'ouvre, qu'elle sache. D'ailleurs, ce fut à son tour de jouer avec des doigts, ou plutôt avec celui ou sa bague se trouvait car une autre question la turlupinait : « Je ne devrais pas te demander ça, mais pourquoi tu t'es marié s'il n'y a pas grand chose entre vous ? »
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Aron Daníelsson

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MessageSujet: Re: Lost & Found ➤ aron.   Lost & Found ➤ aron. - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Fév - 17:17

Sans le savoir, Isveig avait répondu à son interrogation. Elle plaisantait, mais il savait donc à présent qu’elle n’était pas pressée. De toute façon ce n’était pas un problème en soi, lui aussi savait attendre, et il ne voulait pas le provoquer en fin de compte, il voulait que ça vienne d’eux, donc ils attendraient probablement encore longtemps. Comme s’ils avaient quatorze ans, ils riaient, et ne faisaient rien d’autres découvrant les joies du partage et des sentiments grandissant un peu plus à chaque seconde. Quant à Aron, il ne sut quoi ajouter de bien drôle, alors il se contenta de lui faire savoir une chose : « En tout cas si t’es pas plus pressée que ça, ton défi risque de durer longtemps ! » Oui c’était bien une autre pique. Comment se débarrasser des responsabilités pour les donner aux autres en deux leçons. Les hommes n’étaient pas toujours courageux, surtout pas Aron qui se défilait dans ce domaine dès qu’il le pouvait. Oui il faisait le coup à sa femme. Quand elle en avait envie et que lui non, il faisait exprès de s’endormir ou de faire mine de dormir. Typique d’une femme habituellement, mais Aron connaissait toutes les combines.

La discussion portait maintenant sur le postérieur d’Aron. Intéressant. Non elle n’aurait pas le droit de planter son talon dans ses fesses. Il fallait payer pour ça. Ou pas en fait. Ce n’était qu’une sieste pendant sa représentation rien de grave…Fallait pas en faire tout un plat. Surtout que Kristin gagnerait à ce jeu-là ça ne ferait pas de doute. La jeune femme était aussi attachée à son mari qu’un enfant à un paquet de bonbons. Ils ne partagent pas. Il ne fallait pas le toucher, pas lui ébouriffer les cheveux, il ne fallait pas le dévergonder, rien. Il était la prunelle de ses yeux. Horrible quand on y pense. « Tu pourrais l’irriter oui si tu te mettais à me mettre des coups. » Et c’était vrai ce qu’il disait là. Mais il avait assez parlé d’elle non ? Malgré tout il continuait. C’était bien là le problème, on parlait généralement de ce qui se passait dans notre vie, et sa femme en faisait toujours partie malheureusement pour eux. Isveig voulait le voir danser. Pas maintenant, il devait sortir de la voiture, et il était bien plus à l’aise sur une piste ou une scène. Le ridicule ne tuait pas, il le savait. Il avait toujours eu cette drôle de façon de se démarquer des autres, histoire de rester ce qu’il voulait être : lui-même. « Tu verras en temps voulu, quand le contexte s’y prêtera. » En l’occurrence pas vraiment tout de suite, dommage pour elle. Puis ils parlèrent de son enfance. Il n’aimait pas vraiment s’étendre là-dessus, il grimaça : « Je sais pas vraiment, je me suis causé que des ennuis et j’en ai attiré à mes parents aussi… » Et quand il y repensait, il se sentait mal à l’aise, car ce n’était pas humain de subir tout ça juste parce que vous êtes différents. Elle voulait qu’il chante, il lui sourit détournant la tête vers elle : « Je chante déjà un peu dans les bars, je vais pas non plus chanter 24/24 ! » il plaisantait évidemment, mais elle revenait à la charge sur sa carrière, et il baissa la tête avant de la relever : « Le problème c’est que même si ça marche, ça peut être éphémère et je ne me vois pas fermer mon cabinet puis ensuite revenir quelques mois après à cause d’un flop. Ca serait trop difficile à encaisser. Ca ne sera pas suffisant pour me faire manger et les Etats-Unis ou l’Europe sont beaucoup trop chers… » Oui il avait peur de où tout ça pourrait le mener.

Isveig avait l’air d’une femme sensible et sensée. Il était sûr qu’elle pouvait aller loin dans la vie, mais il fallait qu’elle le veuille vraiment. Pour l’instant elle se débrouillait très bien. Et même si ça n’avait pas été le beau fixe dans ses relations amoureuses, la roue tournait, et elle en avait la preuve en ce moment-même.

En apparence, on avait l’impression que le jeune Danielsson connaissait un tas de monde. Mais ces personnes n’étaient que des connaissances. Des amis, il n’en avait pas énormément, et ça lui convenait comme ça, car il était quelqu’un qui croyait en la loyauté. Il avait besoin de pouvoir compter sur eux et il leur rendait bien. Vilberg en faisait partie même s’ils se voyaient rarement ces derniers temps, la faute à sa femme qui l’accaparait. On parlait toujours et encore de celle-ci en plus. Aron semblait gêné car en fin de compte il cherchait à s’éloigner d’elle et elle revenait toujours sur le tapis. Alors il ne répondit pas aux affirmations d’Isveig, même s’il était plus ou moins d’accord avec elle. Il se contenta d’acquiescer. Aron s’intéressa soudainement à la carte. Il était plutôt content de manger ici, il trouvait les gouts de Vilberg intéressants en matières de plats confectionnés. Il avait envie d’un poisson. Quand Isveig lui dit qu’elle prendrait des Pâtes Carbonara, il releva la tête. « Euh… T’es sure que tu veux ça ? Tu sais tu peux te permettre plus, je veux dire, fais pas attention au prix si c’est ça… » Il était tellement surpris par l’originalité du choix de la demoiselle qu’il pensait qu’elle voulait éviter de lui faire payer cher. Alors il lui dit : « Bah moi ça sera du loup. J’aime bien le poisson. » Il lui sourit, elle lui dirait surement quelque chose de drôle. Isveig fut gênée de sa question, et en plus elle lui répondit quelque chose qui le mit mal à l’aise. Elle avait souffert de son attitude, et il en était désolé. « Je pensais pas que c’était à ce point…je suis sincèrement désolé, c’était pas ce que je voulais…Si j’avais su… » Elle fit ensuite une nouvelle plaisanterie, qui réussit d’ailleurs à faire rougir l’architecte. « C’est peut-être ce que je suis parfois… » dit-il timidement. « Mais c’est vrai, t’as des répliques tordantes ! » Il commanda donc au serveur ce qu’ils avaient choisi et ce dernier partit les laissant entre eux. Ils avaient choisi de se poser des questions chacun leur tour. Bien. A la première question de la jeune femme, il répondit en se réajustant sur sa chaise : « Alors…pourquoi architecte… Parce que je ne me voyais pas dans un autre métier du genre médecin ou quoi, et que tout le monde avait espoir que je fasse quelque chose de grand. Un jour mon grand-père m’a dit qu’il aurait aimé faire architecte. Et après son décès j’ai décidé d’honorer ça. » Une attitude noble. Mais pas forcément judicieuse quand on le connaissait. Elle avait d’autres questions, alors il les prit une par une : « Je sais pas. Y a des choses qu’on peut pas expliquer, t’avais un truc. En ce qui concerne mon attitude, je suis quelqu’un de très lunatique, mais c’est surtout que je voulais aller contre mes sentiments voulant respecter l’engagement que j’ai pris il y a trois ans. Mais j’y suis pas parvenu, alors le type détestable est parti pour de bon… » Alors qu’elle jouait avec ses doigts et plus particulièrement sa bague, il posa son regard sur cette alliance, et la fixa avec intensité, puis il releva la tête vers Isveig, et il expliqua : « Je la connaissais depuis un moment avant qu’on se marie. On s’entendait très bien. Avant qu’on ne se marie c’était une fille tout à fait normale, un peu stricte, mais avec qui j’ai passé de bons moments. Je croyais l’aimer… Et en fait lors d’un repas de famille pour faire taire tout le monde j’ai sorti comme ça de but en blanc qu’on allait se marier, alors que c’était pas prévu du tout… Voilà comment on s’est retrouvés mariés, et après j’en ai bavé… » C’était triste comme histoire en fin de compte. Oh les plats arrivaient.
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Ísveig Geirdóttir

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MessageSujet: Re: Lost & Found ➤ aron.   Lost & Found ➤ aron. - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Fév - 20:26

« Pressée ? » commença-t-elle, sourire en coin. « Tu veux que je me presse ? » En gros, tout dépendait d'elle ? Elle qui était persuadé que les hommes étaient du genre à prendre le taureau par les cornes et se lancer. La voilà bouche-bée d'admiration devant tant de galanterie. Ou pas. Ça signifiait surtout que c'est elle qui choisissait, donc elle avait le choix entre laisser beaucoup, beaucoup de temps passer ou pire encore. En définitive, il lui laissait l'ascendant ? Ou alors était-il persuadé qu'elle céderait bien rapidement grâce à ces atouts ? Beaucoup de questions dont les réponses étaient inconnues. De ce fait, elle se contenta simplement de répondre : « Mais je prend note, t'inquiète pas. » avant de poursuivre. « Je me ferai une joie de te laisser dans le flou désormais. » Ou comment laisser le doute planer avec une auréole au dessus de la tête.

L'irriter. Kristin n'avait rien d'une femme qu'on avait envie de rencontrer. Pire encore, elle faisait presque peur alors qu'elle ne l'avait jamais vu. Du coup, Isveig traduit - dans sa tête, le mot irriter de la façon suivante : elle lui arracherait sa robe, lui ferait manger sa chevelure brune, avant de la baffer avec le dépliant de présentation de la pièce, pour finir par la frapper à son tour avec sa paire de chaussure. Oui, sa souffrance serait terrible. Elle voyait sa femme comme une sorte de T-rex avec une chevelure dorée et une paire d'ongle parfaitement manucurée. Amen. Isveig hocha la tête, plus amusée du tout. « Je vais éviter alors. » répondit-elle simplement, oubliant désormais l'image qu'elle venait de se créer dans la tête. Elle secoua tout autant la tête pour ce qui était de le voir danser en temps voulu. D'ailleurs, elle s'imaginait déjà provoquer ce moment bien précis, un de ces soirs, feintant que ce n'était absolument pas voulu et totalement innocent. Après tout, il n'en saurait rien et n'aurait pas le choix. Une excellente idée selon elle, ce pourquoi elle sourit toute seule, le regard perdu dans le vide. Avant de reprendre ses esprits. Il disait avoir causer des ennuis à ses parents, ce à quoi elle haussa les épaules : « Comme beaucoup d'enfants. » Et c'était bien vrai. Aucun d'eux n'avaient été un ange, ce n'était pas possible. Les enfants enchainaient les bêtises, certaines plus grosses que d'autres mais elle trouvait ça presque normal. Ennuyant mais normal. Peut être qu'un jour il subirait la même chose de la part des siens, qui savait. Le chant, encore et toujours un problème. « Je vois. Pas sûr que tu fasses un flop mais puisque c'est ton choix. » Elle mit fin à la conversation ainsi, ne sachant pas quoi lui dire de plus car il semblait vraiment être persuadé de ne pas réussir. Certes il faisait preuve de réalisme mais elle aurait souhaité le voir aller plus loin, juste pour tenter.

Elle rit à sa remarque sur le prix. C'était sympathique qu'il se soucie de ce qu'elle mangeait au point de se dire qu'elle ne voulait pas trop le faire payer. Et pourtant, il roulait en Audie, était un brillant architecte et semblait n'avoir aucun problème d'argent à l'heure actuelle. Elle avait vu tous ces signes - sans vraiment y porter attention, alors non, elle ne faisait pas ça pour lui éviter de payer une facture trop salée, ce qu'elle précisa de suite : « Je regarde rarement les prix, même quand on m'invite. C'est juste que je suis contente avec un simple plat de pâtes. » Consciente qu'elle devait passer pour une profiteuse, elle reprit tout de suite après : « Ça veut pas dire que je profite non plus.. C'est n'importe quoi ce que je raconte. Bon bah je prendrais un double dessert alors. » .. dans le genre "je promet que je regarde pas les prix mais je profite jamais des autres" elle gagnait le premier prix la Geirdottir. Une grande folle, oui. Lui opta pour du poisson. Et a en voir la tête d'Isveig, nul doute qu'elle n'aimait pas son choix mais heureusement, ça ne finirait pas dans son assiette. « Ce matin encore il frétillait dans sa rivière. » et toc. Voilà pourquoi elle ne mangeait pas. Car une fois devant elle, elle l'imaginait encore en vie, dans son milieu naturel. Pareil avec les lapins en train de courir dans les champs. Lui était désolée de ce qu'il lui avait fait subir mais c'était du passé. « Ne t'inquiète pas je m'en suis remise. Et puis j'ai tout compris maintenant et s'en est presque devenue adorable. » Elle voulait le rassurer, lui prouver qu'il n'avait pas besoin d'être désolé de son attitude. Au contraire, elle comprenait très bien qu'il ait cherché à la rejeter, de peur de laisser entrer une inconnue dans sa vie. Inconnue qui pouvait ruiner son mariage et ce qu'il avait construit. « Je crois que si tu avais été différent, je t'aurai pris pour un de ces connards mariés qui profitent de tout. » Car Aron avait sa conscience et un coeur. Eh oui, Isveig racontait n'importe quoi et souvent. Comme si elle n'avait aucune réflexion, elle disait ce qui lui passait par la tête, naturellement, sans chercher à comprendre, à en connaître les futurs conséquences. C'est sans doute cela que les gens appréciaient chez elle.
Elle sourit à sa petite histoire sur le pourquoi du métier d'architecte. « C'est sympathique.. et c'est sur que tu es beaucoup mon crédible dans le rôle de médecin. » Oui, car finalement, architecte ne lui allait pas si mal, surtout après cette jolie révélation, bien qu'elle ne soit pas certaine qu'il soit réellement fait pour ça. « Tu.. tu es quelqu'un d'assez compliqué quand même. D'un côté tu m'as dis que quand tu voulais quelque chose tu le prenais. Et là tu ne l'a pas fais de suite. Et aussi tu es gentil et adorable et personne ne pourrait s'imaginer que chez toi il y a ta femme et qu'en quelque sorte.. tu passes pour un type qui est tout le contraire de gentil et d'adorable aux yeux des autres. » Un paradoxe à lui tout seul. « Même si on s'en fiche des autres. Moi je t'aime bien comme ça. » dit-elle les yeux remplis de malice, mais plein de sincérité. Elle savait que sa question sur sa femme impliquerait une réponse difficile. Une réponse du genre de celle qu'il venait de lui donner. Et pourtant, elle était loin d'imaginer ça. Elle resta d'ailleurs immobile durant quelque seconde, ne sachant que dire et se reprit soudainement : « Oh.. ça a pas dû être simple. C'est curieux comme demande. » Même carrément fou. « Je peux pas vraiment juger parce que vous avez eu de bons moments aussi mais.. ça a l'air réellement chaotique votre histoire et j'ai du mal à comprendre comment tu as pu rester avec elle si longtemps si elle t'en fait baver.. » Ou comment se mêler d'une vie qui ne la regardait pas et dans laquelle elle se permettait de farfouiller sans gêne. Ou si, avec gêne, car elle se concentra désormais sur les plats qui arrivaient. Elle remercia le serveur et put enfin se jeter dessus. « Tu sais ce qui est amusant quand même.. c'est toi qui a le plat assez diététique et moi celui remplis de calories. » ou comment échanger la place de l'homme et de la femme, oui, ça la faisait rire de constater ça, même si c'était assez stupide en fait. « Au fait, faudra que tu me donnes ton emploi du temps, enfin à peu prés, histoire de savoir quand on pourra se voir. » Oui, ils en avaient déjà parlé. Il pouvait dégager des créneaux le matin, etc.. Ça semblait tout de même assez bizarre de se voir uniquement le matin, avec un café et croissants mais bien sûr, c'était mieux que rien. « Je sais juste que tu travailles ce soir, tard et que ce week end tu es avec elle. » En fait, elle n'en savait rien, elle faisait juste preuve de logique.
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Aron Daníelsson

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MessageSujet: Re: Lost & Found ➤ aron.   Lost & Found ➤ aron. - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Fév - 23:59

Aron n’était pas du genre à exiger quoique ce soit. Certes lorsqu’il voulait quelque chose il s’en donnait les moyens, mais dès que ça impliquait une autre personne, il préférait la laisser décider. Un autre paradoxe. D’ailleurs Isveig s’en amusait grandement, allez savoir pourquoi. Elle jouait, mais elle ne parvenait pas à le faire craquer car c’était son attitude naturelle, et c’était pour ça que c’était difficile à admettre. Mais il fallait s’y habituer, il ne faisait rien comme personne. Il secoua la tête : « Non je veux rien du tout, c’est toi qui veux ou pas. » Il s’embrouillait un peu, mais le message n’était pas mauvais, juste qu’il ne forcerait personne. Elle le laisserait dans le flou ? Ca signifiait quoi ? « Tu veux dire quoi par là ? » un peu sceptique, arquant un sourcil.

Il avait réussi à la dégouter de Kristin, mais en fin de compte, il se demandait bien si elles ne s’entendraient pas en fin de compte. Car certes il la dépeignait d’une façon assez péjorative, mais elle n’était pas comme ça avec tout le monde, d’ailleurs elle avait beaucoup d’amis. Mais en vue de la protection de leur relation naissante, il était convaincu qu’Isveig ne pourrait jamais l’apprécier. Mais peut-être que si ça se passait mal avec lui, elle finirait par l’apprécier ? Mais pourquoi s’évertuait-il à les voir s’apprécier ? Il ne voulait pas vraiment qu’elles deviennent amies, mais peut-être qu’il se voilait la face histoire de dire qu’il y avait une autre raison que lui qui les séparait. Mais ce n’était pas le cas. Il chassa toutes les mauvaises pensées de sa tête et s’imagina danser un jour avec elle. Ca, ça serait bien chouette. Il était sûr qu’elle se débrouillait comme un chef. Le genre de femme qu’était Isveig était du genre à réussir de partout, quoiqu’elle ne fasse. D’ailleurs, elle pouvait même être architecte si elle le voulait, pensait-il. Elle regardait dans le vide, l’air heureuse, alors il lui demanda : « A quoi tu penses ? » Elle pouvait penser à toutes sortes de choses, et il avait peur qu’elle prépare quelque chose de machiavélique, après tout elle avait peut-être de la suite dans les idées. En ce qui concernait les enfants, le jeune Aron n’était pas pressé d’en avoir. Il en voulait mais pas plus de deux et dans quelques années, il se considérait trop jeune pour en avoir à 26 ans. Peut-être dans deux ans ou trois, rien ne pressait. De nouveau sur le sujet assez ennuyant, elle pensait qu’il ne ferait pas un flop, et lui était plutôt sur du contraire et il expliqua alors la raison : « Tu sais pour percer ici c’est pas de la tarte, et si je veux percer ailleurs, il faut que je m’en aille, et je suis pas sur de faire une longue carrière beaucoup se cassent les dents, et le retour à la réalité ensuite est bien difficile, et puis peut être que ça me plairait même pas… » Chanter pour le plaisir oui, en faire son métier c’était bien plus compliqué.

Isveig semblait avoir le gout des choses simples, un plat de pâtes et la voilà ravie. C’était mignon à voir. Au moins avec elle il pouvait se comporter comme il avait toujours voulu le faire. Ne pas se prendre la tête avec l’argent. D’ailleurs, si Isveig voulait abuser elle pourrait, il n’en avait que faire de l’argent, en fait il ne serait pas contre une vie de bohème, mais maintenant qu’il s’était installé dans une vie stable il n’était plus sur de vouloir changer. « Va pour le double-dessert alors, en espérant que ton petit ventre le supporte. » Blague à part, les femmes avaient toujours du mal à finir les gros desserts. Et les femmes ne pouvaient jamais s’empêcher de commenter toute chose. Là ce fut le tour du poisson. Il renchérit en riant : « Et il y a quelques temps, tes pâtes étaient encore des champs de blé. » C’est vrai que maintenant qu’il avait expliqué la situation, sa réaction semblait presque de mise, mais il aurait préféré ne pas à avoir eu à agir comme ça. Mais le mal était fait et elle ne lui en tenait pas rigueur alors il se contenta juste de sourire en haussant les épaules comme pour continuer de s’excuser. Un de ces connards mariés qui aiment tout foutre en l’air. Ouais il pouvait se considérer ainsi maintenant puisque c’était ce qu’il était en train de faire. Certes il le faisait pour d’autres raisons, mais le résultat était le même. « Tu sais quelque part j’ai l’impression de l’être quand même, car au final je suis dans une situation assez embarrassante…J’aurais aimé que ça se passe autrement, qu’on se soit rencontrés avant … » Il blâmait son mariage, pas elle, ce qui prouvait bien à quel point il tenait à la jeune comédienne. Et c’est ce qu’elle pointa également. Il était bizarre, il était un paradoxe à lui tout seul, et il passait pour un connard alors qu’il était tout le contraire, ce à quoi il secoua la tête : « Je suis pas forcément un ange non plus, ces derniers temps je me comportais mal avec elle… » Elle l’aimait bien comme ça, comme c’était touchant. « Merci… » Et évidemment Isveig se demandait toujours comment un mec comme lui avait pu se marier à une femme comme Kristin et surtout de cette façon. Il se contenta juste de dire : « Je ne peux même pas te répondre… Y a des choses qu’on ne peut expliquer, ça fait trois ans qu’on est marié, et trois ans que je me demande pourquoi sans rien faire pour changer ça. » Heureusement elle changea de sujet alors qu’il commençait à se sentir mal par rapport aux deux femmes à qui il faisait indirectement du mal. Elle plaisanta et il sourit de nouveau et il crut bon de se justifier : « J’ai une alimentation équilibrée depuis quelques années car j’étais en léger surpoids durant toute mon enfance. » Tout ceci était derrière lui à présent. Puis il enchaina : « Pour mon emploi du temps il varie selon les semaines, donc il vaudrait mieux que toi tu me dises quand t’es libre et j’adapte en fonction, car sinon tu vas plus savoir où donner de la tête ! » Et malgré elle, elle envoya une petite pique qui lui fit lever les yeux au ciel, alors qu’il avait planté sa fourchette dans son poisson : « Je ne t’ai jamais dit que je travaillais, je t’ai dit que je restais au bureau jusqu’à tard. Si tu n’as rien à faire tu peux passer. Et pour ce weekend…c’est pas forcément vrai. Y a des moments qu’on passe pas ensemble. D’ailleurs les soirs où je vais au bar c’est souvent le weekend. » Il avait dit ça calmement, sans amertume aucune, mais il se rendait compte à quel point ils étaient coincés pour se voir souvent. Triste vie.
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