➤ isveig, little monster. (terminée)

BY CHERYL-COLE ON TUMBLR.

I know a girl from a lonely street
cold as ice cream but still as sweet
dry your eyes sunday girl
sunday girl ➤ blondie

I - MIRACULOUS BREATH
NOM, PRENOMS : Geirdóttir, Ísveig Elizabeth. Patronyme purement islandais, sauf son deuxième prénom. Sa mère, anglaise, a tenue à le rajouter en hommage à ses origines. DATE DE NAISSANCE, ÂGE : Née le 18 juillet 1985, vingt-cinq ans. ORIGINES : Sa mère est originaire d'Angleterre (dans la banlieue de Londres). Du côté de son père, ils sont tous islandais. TRAITS DE CARACTÈRE : Amusante, ouverte, ambitieuse, extravertie, adorable, curieuse, impatiente, susceptible, protectrice, pétillante, têtue, possessive, imaginative, mystérieuse, souriante, impulsive, idéaliste, loyale, compliquée, a la langue bien pendue.

III - LOADED WITH COURAGE
Répondez à ces questions. Chaque réponse devra faire au moins cinq lignes.
Depuis quand habitez-vous Reykjavik ? Je suis née à Hella, en Islande également et j'ai déménage à Reykjavik à l'âge de huit ans, ça fait donc dix sept ans que j'habite ici et j'en suis ravie. La capitale offre toujours de meilleurs avantages qu'une simple ville de province - très agréable tout de même, certes. L'Islande est un pays merveilleux mais j'aspire à en visiter d'autres, l'Angleterre notamment, le pays de ma mère. Pour l'instant je me plais bien ici, donc cette hypothèse se vérifiera bien plus tard. Ou plus tôt que je l'imagine. Que vous évoque cette ville et sa période hivernale ? Je n'ai jamais trop apprécié l'hiver, hormis les merveilleux paysages qu'il nous apporte, ces forêts toute de blanc vêtus et ces chaumières en train de fumer, je vois plutôt le mauvais côté de cette période - malheureusement. Bien qu'islandaise, le froid reste mon plus grand problème et j'apprécie nettement plus la douceur d'un printemps voir la chaleur d'un été. Sans parler de la difficulté que j'ai à me rendre à mon travail. Mais je ne m'en plains pas, c'est ainsi depuis des années et je m'y suis largement accommodé. Puis il y a un des points positifs en cherchant bien : les marrons chauds, les vins chauds, les festivités diverses et, bien entendu, la possibilité de rester cloîtrer bien au chaud chez soi. Comptez-vous fêter la Saint-Valentin ou pensez-vous que cette fête est à unique but commercial et qu'il n'y a aucune raison de fêter quoi que ce soit ? Je pense qu'il est important de souligner le fait qu'il n'y a pas qu'un jour dans l'année ou il est possible de fêter son amour, sincèrement. Pour ma part je n'attendrais pas la Saint-Valentin pour ça en tout cas. Après il est vrai que le côté commercial ressort énormément de nos jours, cependant les vrais amoureux passent outre et fête d'une manière romantique qui n'a ni besoin de cadeaux luxueux ou de restaurants chics. Je fais donc partie de ces gens qui ne fêteront rien du tout, premièrement car je n'ai personne avec qui fêter, deuxièmement parce que je ne porte pas un grand intérêt à ce jour. En soit, ça me va très bien et je ne vivrais pas mal ce jour pour être seule chez moi, loin de là. Il me suffira de passer la soirée en compagnie d'Odjie, mon chat. Ce qui doit surement paraître stupide, certes.

IV - WHO WOULD HAVE KNOWN
PSEUDO : Pomeline.
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Par Bazzart mais je connaissais déjà via l'ancienne version.
AVATAR : Cheryl Tweedy.
COMMENTAIRE, QUESTION : Je n'étais pas sur la première version, mais je suis contente de prendre le temps de venir sur celle-ci. Le forum est magnifique et le contexte est juste merveilleusement bien écrit. J'adore.

II - TO INHALE A BEARD

But now it's over, it's over, why is it over ? ♫

Le rideau venait de se fermer. Une énième acclamation plus tard et les voilà de retour dans leur loge, bercé par l'euphorie. La pièce avait été, encore une fois, un franc succès. Il s'agissait du premier grand rôle de la jeune femme qui, à force de travail, avait finalement réussi à percer et prouver tout le talent qu'elle avait dans un monde ou il était si facile de vous remplacer. « Isveig ! » Une voix masculine lui parvint parmi tout ce brouhaha. Sveinn était là, debout un peu plus long, faisant un signe de la main pour se faire mieux voir. Un sourire éclaircie son visage, tandis qu'elle se dirigea vers lui, remerciant au passage l'une de ses collègues qui la félicitait pour sa prestation. « Sveinn, tu as pu venir ! » lança-t-elle une fois à sa hauteur, déposant un baiser furtif sur ses lèvres. Lui sourit, visiblement gêné par quelque chose. « Oui.. finalement, oui. » s'enquit-il sans grandes convictions. Il semblait distant, presque ailleurs, une attitude qui ne lui correspondait pas et qui intriguait Isveig. « La pièce t'as plu alors ? » le questionna-t-elle. « Ouais.. écoute.. » commença-t-il, passant une main sur son visage, fuyant son regard. Il n'avait réellement pas la bonne attitude et ce qui avait intrigué Isveig quelque minute auparavant, commençait réellement à lui faire peur. De nombreuses idées traversèrent son esprit : il n'avait pas aimé sa pièce, pour lui elle n'avait aucun talent. Ou, venait-il tout juste d'arriver, ayant donc raté la représentation et ne savait pas comment lui dire, de peur qu'elle pique une crise ? Le mieux peut être était de ne pas penser et d'écouter ce qu'il avait à dire. C'est ainsi qu'elle secoua la tête, l'encourageant à poursuivre. « Isi, toi et moi, ça s'arrête là. » Il lui fallu de longues minutes avait de capter ne serait-ce que la signification de sa phrase. Une blague, c'est la première idée qui lui traversa l'esprit mais l'air grave de Sveinn ne changeait toujours pas. Ce n'en était pas une. Isveig, étonnée, passa directement au statut de l'incompréhension, cherchant ses mots. Que répondre à ça ? « Tu.. quoi !? » commença-t-elle, bégayant presque. « Tu.. me sort ça là, comme un cheveux sur la soupe !? Mais.. » Il haussa les épaules, complètement indifférent à l'idée de lui faire du mal, trop obnubilé surement par le fait d'être enfin libre de tout mouvement. Isveig, les yeux mouillés, tentait de comprendre ce qu'il y avait pu se passer entre eux et aucune réponse ne vint à elle. Il avait donc pris cette décision seule et pour une raison inconnue, chose qui l'anéantissait encore plus. « Je suis désolé d'accord mais j'en aime une autre ! » Aucune compassion aucune pitié, il lui craché au visage les quelque informations qu'il jugeait nécessaire pour se sentir mieux et la jeune comédienne finit par fondre en larme, dévastée par ses émotions. Il ne cilla pas, observant sa désormais ex petite amie, ne dit aucun mot de soutien, ne chercha même pas à trouver un moyen de la consoler. « Tu t'en remettras. » lâcha-t-il finalement, avant de tapoter son épaule, tel un vieil ami et finit par poursuivre son chemin, laissant Isveig sur place sans se soucier des conséquences de ses paroles. Les larmes qui coulaient le long de ses joues attestaient désormais de son état et personne ne semblait sensible à cela, trop occupé à célébrer la réussite de ce soir. Une réussite finalement gâchée et qui, à l'heure actuelle, n'avait plus lieu d'être dans son esprit.

♛

Before you go, can you read my mind ? ♫

Assise dans sa loge, retirant les derniers artifices de son costume de scène, Isveig attendait patiemment - avec espoir - la venue du jeune homme dont elle avait fait la rencontre il y a peu, dans cet endroit même. En effet, la jeune femme avait chargé un ouvreur de le contacter une fois le spectacle terminé car elle avait réellement besoin de lui parler. Leur première rencontre avait été intéressante, la seconde fut elle plus houleuse puisqu'il semblait ne plus du tout l'apprécier, pire encore les fois suivantes. Cette situation ne lui convenait pas. En effet, elle n'avais commis aucun acte qui aurait pu lui valoir un traitement pareil. Assise devant son miroir et perdue dans ses pensées, ce fut le grincement de la porte qui l'interpella. Il se tenait là, dans l'entrée. « Bonsoir. » Elle sourie, tout en hochant la tête en guise de réponse et l'invita à s'asseoir ce qu'il déclina à son tour d'un mouvement de tête. Décidément. « Vous vouliez me voir ? » reprit-il, évitant ainsi de laisser un blanc dans la conversation, ce pour quoi elle le remercia intérieurement. En effet, elle ne savait guère comment aborder la chose sans passer pour une fille chiante. De plus, imaginez qu'il se vexe et finisse par la détester totalement ? Mais la détester pour quelle raison, au final ? Elle se perdait elle même à chercher des réponses. « Oui.. » commença-t-elle tout en cherchant ses mots. « Pourquoi vous me détestez !? Je sais pas ce que je vous ai fait mais.. mais vous me détestez je le sens ! » Elle avait beau être comédienne, le tact n'était pas son fort ce soir. Le - presque - inconnu se contenta de sourire, très légèrement, arquant un sourcil. « Mais je ne vous déteste pas. » se contenta-t-il de répondre en haussant les épaules, l'air totalement désinvolte. Chose qui eu pour seul effet d'intriguer encore plus la jeune artiste, qui pris la peine de se lever, reprenant la parole : « Un jour vous m'adressez la parole gentiment et puis les fois suivantes vous m'envoyez bouler comme ça.. » pause. « Et sans raison en plus ! » se sentit-elle obligé d'ajouter, soulignant ainsi l'incompréhension de son comportement. Un jour il était blanc, le lendemain il était noir. Ce soir il semblait en demi-teinte, ni trop proche, ni trop éloigné.. Il avait pris la peine de mettre entre eux une sorte de barrière qui était impossible à franchir et ce, malgré le fait qu'ils soient de parfaits inconnus l'un pour l'autre. « Je vous assure, je ne vous déteste pas. » insista-t-il en croisant les bras. Isveig se sentait prise au piège, parlant à un mur qui n'était pas prêt de céder. « Mais j'ai bien envie d'insister quand même.. » Il leva les yeux au ciel, surement exaspéré par l'attitude de la comédienne, qui insistait sur un point qui, peut être, n'en valait pas la peine. Mais Isveig faisait partie de ces gens qui prenait beaucoup de choses à coeur. Trop, sincèrement mais comment lui en vouloir alors qu'elle semblait - était ? - si adorable ? Ce n'était pas la vision des choses de son interlocuteur, apparemment. « Vous savez je dois y aller. Bonne soirée. » Il ne dit rien de plus et pris aussitôt la porte, ne laissant même le temps d'une quelconque réaction de sa part. Pourtant, elle en eut une : « Je ne vais pas vous lâcher vous savez ! On se reverra ! » hurla-t-elle tout en se dirigeant rapidement vers la porte. Mais en passant la tête elle put constater qu'il avait déjà fuis les lieux. Déçue de n'avoir pu tirer les choses au clair, elle se résolue à fermer la porte derrière elle. Il y avait cependant un avantage : il venait souvent au théâtre, elle n'aurait donc aucun mal à remettre la main sur lui.