ORCHID CLUB ➜ heart is pumping to the rythm

BANNERS PAR BURNINGUPASUN @ tumblr.
PAROLES PAR BLONDIE, Orchid Club.

I - MIRACULOUS BREATH
NOM, PRENOMS : Jonsdóttir, Sigdís. Son patronyme témoigne bel et bien de ses origines islandaises.
DATE DE NAISSANCE, ÂGE : Née le 10 novembre 1986, 24 ans.
ORIGINES : Elle est islandaise, de pures souches.
TRAITS DE CARACTERE : Dynamique, pétillante, extravertie, expansible, parfois effrayante, bipolaire, sociable, courageuse, maternelle, garçon manqué, attachante, gère difficilement les conflits et préfère les fuir, lunatique, ardente, curieuse.

IV - WHO WOULD HAVE KNOWN
PSEUDO : Everest.
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Dans le chapeau d'un magicien, pardi !
AVATAR : Karen Gillan. I love you

COMMENTAIRE, QUESTION : Nop, monsieur.

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LITTLECIGARS @ livejournal

III - LOADED WITH COURAGE
Répondez à ces questions. Chaque réponse devra faire au moins cinq lignes.
Depuis quand habitez-vous Reykjavik ? J’y suis née, à vrai dire, et même si parfois, l’envie de découvrir l’envers du décor et les travers du monde ne me déplaît pas, je ne parviens jamais à quitter ma terre, celle où je suis née et où j’ai grandi. L’Islande peut s’apparenter à une région, un minuscule pays, coupé du monde et c’en est d’autant plus rassurant. On semble être en communion avec l’autre partie du monde mais pas en connexion établie vingt-quatre heures sur vingt-quatre. L’Islande possède de nombreuses choses que je ne retrouverai pas ailleurs, si un jour, je me décide à déménage, ce qui n’est pas prêt d’arriver, à mon humble avis. Que vous évoque cette ville et sa période hivernale ? Comme je l’ai dit précédemment, cette ville représente une communauté très étroite. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’on se connaît tous, comme dans les petits villages, mais à Reykjavik, n’importe qui a sa place. C’est une ville très calme, quiète et je suis par ailleurs désolée des derniers événements qui ont agité la ville, lors du marché de Noël. Pour ma part, moi qui adore l’hiver, je pense qu’il n’y a rien de mieux que s’installer devant un feu de cheminée, une tasse de chocolat chaud à la main et un magazine feuilleté sur les genoux. J’aime me balader sur les marchés de Noël, j’aime regarder les feux d’artifice du nouvel an depuis le toit de mon immeuble… Comptez-vous fêter la Saint-Valentin ou pensez-vous que cette fête est à unique but commercial et qu'il n'y a aucune raison de fêter quoi que ce soit ? Je pense que la réponse sera la même pour tous. La Saint-Valentin, c’est un peu des deux. Quand on est en couple, c’est sympathique et l’aspect commercial ne nous paraît pas aussi évident que lorsque l’on est célibataire. uc

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LITTLECIGARS @ livejournal

❝à vouloir tout gagner, on finit par tout perdre.❞

II - TO INHALE A BEARD
La nuit venait de tomber sur la ville de Reykjavik. Seul le phare projetait une lueur épaisse et nébuleuse, tandis que les flots venaient se jeter contre les rochers qui formaient une digue si dérisoire. Les rochers s’entassaient les uns contre les autres. Les étoiles scintillaient dans un ciel noir comme l’ébène. Sigdís se colla contre les murs boisés du bar et marchant rapidement, elle atteignit bientôt la porte d’entrée. L’ouvrant avec si peu de force, elle balaya le sol du regard. Un lustre datant de plusieurs siècles, et maintenu dans un état lamentable, était suspendu au plafond décrépi. Les murs nus des cuisines réfléchissaient la lumière crue qui animait le bar. Du rock passait sur une antenne. Sigdís s’empressa d’augmenter le son. Elle parcourut la salle, s’apprêtant à prendre toutes les commandes. Les clients étaient assis sur les banquettes trouées et sur les chaises fraîchement restaurées. Les pavés d’argile tremblaient sous leurs pieds, mais ils ne remarquaient rien. Le temps se couvrait. L’ellipse de soleil précédait à une averse de pluies. Sur le carreau des fenêtres, la pluie battait. Les vitres claquaient dans un fracas sourd. Les clients jetaient un œil à l’écran de télévision posé sur une table, à quelques mètres de leur table. Sur l’écran de couleur, la météo annonçait de violentes chutes de neige. Les habitants devaient redoubler de prudence et éviter tout déplacement, étant donné que les routes seraient bientôt recouvertes d’une bonne quinzaine de centimètres en quelques heures. Toutes les chaînes répétaient le même discours mais personne n’était effrayé par ces paroles graves et soutenues. On était habitués à tout, ici, et ce n’était pas quelques centimètres de poudreuse qui allaient nous effrayer.
« Une bière, mademoiselle. Et rajoutez-en une, elle sera pour vous, à mes frais ! » s’écria un homme assis au fond de la salle, avec un sourire pervers. Son regard était trouble. Il louchait légèrement et sa peau luisait sous la chaleur qui s’en dégageait. Son sourire s’étendait sur ses lèvres épaisses et ses dents jaunies par le temps se dévoilèrent. Sigdís s’approcha de lui doucement, contournant les tables et se soulevant sur les talons. Le son de ses bottes claquant sur le sol résonnait. Dans un demi-sourire, elle se pencha au-dessus du dit client et sortit son bloc-notes. L’homme regardait sa poitrine d’un œil intéressé et la jeune femme se redressa aussitôt. « Je ne bois pas, désolée. » murmura-t-elle, baissant les yeux et n’osant pas affronter les siens. Elle repartit aussitôt, la commande en tête. Les alertes météo continuaient à défiler mais peu importe. S’il le fallait, elle dormirait ici, cette nuit. Mais à cette période de l’année, mieux valait travailler à fond pour arrondir les fins de mois, plutôt que s’organiser des soirées à la plage. D’autant plus que le temps ne s’y prêtait pas vraiment et qu’elle était bien mieux à l’intérieur que sur le sable fin, du point de vue des températures, en tout cas. Elle jeta son bloc-notes par-dessus le comptoir en marbre et poussa un long soupir. Elle parvint à peine à prononcer la commande, lorsque le patron débarqua. « Vas-y, Sigdís, sors de là. Ils ont annoncé de très fortes chutes de neige donc prends ta pause, j’ai des trucs à régler. » s’exclama-t-il sans même un regard. Jetant un coup d’œil aux flocons de neige qui commençaient à tomber sur le sol goudronné, la jeune femme ne se fit pas prier. Elle savait pertinemment que quand le patron disait cela, il ne fallait pas s’opposer à cette ultime pause. Mais quand bien même, elle n’avait personne à appeler. Personne à prévenir qu’elle rentrerait tard, ce soir. Personne à rassurer en répétant qu’elle était au chaud et qu’on n’avait pas à s’en faire pour elle. Elle n’avait personne. Elle hocha la tête en guise de remerciement et s’échappa. Le bourré, au fond de la salle, allait longtemps attendre sa bière…
Dehors, il faisait froid. Les flocons de neige effleuraient son visage. Sa peau blêmit sous la fraîcheur de l’air. Quelques brises légères poussaient la neige en sa direction et elle ouvrait la bouche, béate. Elle adorait la neige et, bien qu’elle s’habitue à sa venue presque quotidienne, en cette période de l’année, elle trouvait cela si magique qu’elle ne pouvait pas ne pas y faire attention. Sigdís resserra l’étoffe de son manteau en laine et ses pas s’alignèrent lentement. Sous ses bottes fourrées, de grands pas se creusaient dans la neige. Elle souriait. Elle voyait la lueur du phare, au loin, qui passait de droite à gauche puis de gauche à droite. Elle voyait aussi des bateaux qui arrivaient au port, poussant un cri pour alerter leur venue. Puis soudain, l’obscurité la gagna. Une main s’était placée sur son visage, étouffant ses cris et altérant sa vue. En vérité, elle ne voyait absolument plus rien. Le paysage nocturne qu’elle admirait quelques secondes plus tôt avait disparu et avait laissé place à un tableau monochrome, tout de noir vêtu. Sa gorge s’asséchait ; son souffle s’accéléra ; son ventre se noua. Elle n’arrivait pas à respirer. Ses poumons se gonflèrent, dans l’espoir de trouver de l’air, mais rien. L’inconnu ôta sa main doucement, ou du moins la décala vers le bas de son visage, de telle sorte que Sigdís puisse voir un homme cagoulé, le cou couvert de coupures multiples. Elle voulut hurler. Elle avait davantage peur, maintenant qu’elle voyait son visage. « Tais-toi, la ferme ! Si tu continues à crier, je te tue tout de suite. Mais je sais que ce n’est pas ce que tu veux. Alors, silence. Calme-toi, je ne te veux pas de mal. Je voudrais que tu me rendes un service. Un tout petit service. »

» My heart stops when you look at me. ▲ PV.
» G.HEDLUND/M.BOMER △ the boy's got my heart in a silver cage
» RABBIT HEART ☄ how quickly the glamor fades
» A total eclipse of the heart. ☞ TREVINO. (RESERVE)