↨ THE PURSUIT TALES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
G. Daggeir Ragnarsson

G. Daggeir Ragnarsson


Messages : 53
Date d'inscription : 14/12/2010
Pseudo : Midnight Wraith, Eagle.
Credits : Midnight Wraith.
Quote : People don't realize this, but loneliness is underrated.

grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Empty
MessageSujet: grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.   grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Icon_minitimeVen 11 Fév - 13:39

grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Sg507n

I - MIRACULOUS BREATH
NOM, PRENOMS : Ragnarsson, Grímur Daggeir
DATE DE NAISSANCE, ÂGE : 15 janvier, vingt-quatre ans.
ORIGINES : Islandaises, vaguement galloises du côté de sa mère, si l'on prend la peine de remonter un peu dans l'arbre généalogique.
TRAITS DE CARACTERE : naturel ; simple ; honnête ; taciturne ; solitaire ; délicatement enjoué ; sociable ; curieux (dans le bon sens du terme) ; réservé ; excessivement respectueux ; introverti ; prudent dans le choix des mots qu'il utilise ; passionné par toutes sortes de choses.


II - LOADED WITH COURAGE

Depuis quand habitez-vous Reykjavik ? Moi ? J'y habite depuis ma naissance. Enfin, non, pas exactement, j'avais deux ans quand mes parents ont emménagé dans la capitale, avant cela ils louaient un appartement dans une ville alentour, rien de définitif en somme. J'ai jamais imaginé vivre ailleurs. Déjà, rien que pour les voyages scolaires, je stressais à mort à l'idée de m'éloigner de mon foyer ; j'y pouvais rien, c'était plus fort que moi. Mon père y est pour quelque chose je crois. Ou plutôt ma mère. C'est mon père qui alimente le truc, mais ma mère qui en est à l'origine. En partant, elle nous a emprisonnés dans cette vieille maison, sans même s'en rendre compte. On ne peut pas partir. Car alors comment nous contacterait-elle ? Comment pourrait-elle nous retrouver, s'il lui prenait un jour la folle envie de revenir parmi nous ? Que vous évoque l'esprit de Noël ? Noël, à présent, c'est avant tout les efforts vains auxquels mon père a recours pour essayer de nous faire oublier à tous les deux qu'il y a un immense vide légèrement obsédant dont on ne parvient pas à se débarrasser ; il agite des bras dans tous les sens, comme pour camoufler son absence, comme pour me prouver que lui aussi il peut être dans le trip de Noël et rendre tout ça magique ; je veux jamais le décevoir, alors je souris, je feins l'émerveillement. Je ne suis pas bon acteur, mais il ne s'en formalise, et fait semblant d'y croire. Noël c'est devenue une mascarade, chacun se recouvre du masque de la joie et tente de ne pas le quitter tout au long des fêtes. Noël, c'est aussi se prendre en pleine face son âge et sa désillusion, c'est réaliser que ça fait belle lurette qu'on n'est plus gosse, que tout ça ne prend plus avec nous, parce que avec l'âge vient la poussière, qui s'entiche de nos pupilles, les entache, et ne semble plus vouloir s'en détacher, et nos mirettes se font aveugles à toutes ces belles choses qui jadis nous fascinaient et dont à présent nous sommes blasés. C'est la fête quoi. Avez-vous décoré votre sapin de Noël ? Pourriez-vous décrire votre salon. Est-il plutôt festif ou fade ? C'est drôle que vous formuliez la question comme ça, parce qu'il est les deux à la fois. Festif en théorie, et pourtant, en vérité, tout cela me semble tellement fade. C'est too much, sans doute ; ça en perd de sa crédibilité. Mon père était franchement motivé, il ne s'est pas arrêté au sapin (sapin en plastique, soit-dit-en-passant, ma mère n'aurait jamais toléré qu'on 'tue' un sapin juste pour le plaisir) et a entrepris de redécorer le salon en entier. Impossible de poser son œil sur un élément de la pièce sans avoir la vision partiellement obstruée par des guirlandes, paillettes, et boules de Noël en tous genres, sans compter ces dessins bizarres sur chacune des fenêtres de la maison pour lesquels il avait utilisé un de ces produits en spray avec des pochoirs et il lui avait bien fallu une dizaine d'essais infructueux avant de vraiment capter le truc ; je vous dis pas la gueule de notre baie vitrée.


Dernière édition par G. Daggeir Ragnarsson le Mar 15 Fév - 13:38, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://midnightwraith.tumblr.com
G. Daggeir Ragnarsson

G. Daggeir Ragnarsson


Messages : 53
Date d'inscription : 14/12/2010
Pseudo : Midnight Wraith, Eagle.
Credits : Midnight Wraith.
Quote : People don't realize this, but loneliness is underrated.

grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Empty
MessageSujet: Re: grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.   grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Icon_minitimeVen 11 Fév - 13:39

grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. 21cw2si

III - TO INHALE A BEARD
Avec la grâce qu'aurait un ours ivre et borgne, j'entreprends laborieusement de descendre les escaliers et traîne ma carcasse ensommeillée jusqu'à la cuisine où mon père s'est déjà installé. Je laisse quelques secondes s'écouler tandis que je reste là, les bras ballants, dans l'embrasure de la porte, l'observant tour à tour lui, sa tasse de café, et l'enveloppe qui trône au milieu de la table ; mes pensées confuses cherchent à m'échapper, et j'ai beau leur courir après elles sont bien trop rapides pour moi. Tilt.

« C'est maman ? »

Non, c'est une enveloppe du con. Aussitôt, la loque enthousiaste qui me sert de géniteur relève la tête - il ne m'avait jusque là même pas aperçu. Ce qui est très normal en réalité, car il a à peine bu quelques gorgées de son café et c'est en règle générale après que le niveau de liquide soit descendu en dessous de la limite située à mi-hauteur que mon père est apte à distinguer les créatures évoluant autour de lui. Tel père, tel fils : aucun de nous deux n'est vraiment du matin. Maman l'était par contre. Je me souviens de certains matins où je me faisais réveiller par l'agréable odeur de crêpes ou de pancakes fraîchement préparés qui venait chatouiller malicieusement mes narines ; cela n'arrivera plus, jamais. Ce n'est pas si grave au fond. Je suis grand, maintenant, et les céréales avec du lait, c'est bien aussi.

« Oui, c'est elle. Bon anniversaire fiston ! »

Je souris, faiblement. Il a si fière allure, là, dans son pyjama dépareillé, les yeux cernés, arborant noblement les cicatrices que son oreiller lui a laissé au visage. C'est maman qui était du matin. C'est donc maman qui est partie un matin, nous laissant seuls et désemparés pour le petit déjeuner. Nous n'avions pas vraiment compris. Il n'y avait ni mot, ni note, ni lettre, pas même un post-it. Alors, mon père m'avait assuré qu'elle était partie acheter du lait, mais au fond il flippait à mort en pensant qu'elle avait été enlevée. Les heures passaient et repartaient, le soleil a fini par se coucher comme il s'était levé, et, du haut de mes huit ans, je harcelais mon père pour savoir quand maman reviendrait. J'ai arrêté quand il a fondu en larmes en se laissant tomber sur un fauteuil qui traînait là, et je l'ai consolé. C'est pas grave, je lui ai dit, on forme une équipe de choc tous les deux, on va gérer tu vas voir. Il a bien vu que ce n'était absolument pas le cas, et à cet instant précis il savait bien qu'il finirait par le voir, mais il était trop gentil (ou trop déprimé, j'en sais rien à vrai dire) pour me détromper.

« Merci papa. » soufflé-je, un sourire timide s'ébauchant discrètement sur mes lèvres gercées.

Je prends place en face de lui, hésite un instant, gêné, avant de m'emparer de la lettre en question. Le petit déjeuner attendra. Impatient, et en jetant de fréquents coups d'oeils frénétiques à mon père, je déchire l'enveloppe en toute hâte avant de saisir le précieux papier à lettres et la carte postale qu'elle contient. Mes mains tremblent et j'ai honte de ne pas parvenir à le dissimuler mieux que ça ; j'aurais tant aimé que mon père ne le voit pas.


Mon cher Grímur,

Je te souhaite un merveilleux anniversaire pour tes vingt-quatre ans ; je le répète chaque fois mais tout cela me semble si irréel, je ne parviens pas à imaginer que tu puisses avoir autant grandi, et pas un jour ne passe sans que je me demande à quoi tu peux ressembler à présent. As-tu seulement quelque chose en commun avec ce petit garçon de huit ans que j'ai pour seul souvenir ? C'est une question rhétorique, évidemment. Je ne peux pas me permettre de question pure ici, ce qui me frustre plus que tu ne peux sans doute l'imaginer (quoique j'ai bien conscience que mon comportement doive te paraître frustrant par de nombreux côtés) mais j'y suis contrainte. Aujourd'hui, je suis en Tasmanie : c'est un pays superbe, vraiment magnifique. Je suis à deux doigts de vous proposer de venir y vivre. Je ne suis cependant pas suffisamment naïve pour croire que vous n'ayez nourri aucune rancoeur à mon égard durant tout ce temps, et je doute que vous puissiez avoir envie de venir me rejoindre. De plus, je n'en ai pas terminé avec mon voyage. Il me reste tant de choses à découvrir. J'espère que tout se passe bien de ton côté, et que ton vieux grincheux de père ne te cause pas trop de soucis. C'est effrayant, cette sensation que j'ai que tant de choses ont du changer de votre côté, alors que mes sentiments pour vous sont restés intacts à travers le temps.

Gros bisous,

Ta maman qui t'aime.

Ce qui est irréel, c'est cette façon si particulière qu'elle a d'être totalement et irrémédiablement à côté de la plaque. Rien, vraiment rien, n'a changé chez nous. Nous la considérons toujours de la même manière ; mon père n'a jamais cherché à rencontrer d'autre femme, et de mon côté la manière dont je la considère est restée inchangée depuis mes huit ans, si bien que souvent je parle de «mon père» et de «ma maman» : notre relation n'a pas évolué normalement et jamais elle n'est passée au stade «mère». Je replie le morceau de papier et jette un coup d'oeil morne à la carte postale avant de remettre tout cela dans l'enveloppe, en constant avec un soulagement à peine dissimulé que mes tremblements se sont calmés. Ses messages me frustraient toujours autant. Jamais elle ne se permettait de téléphoner. Aurait-ce été si difficile ? Craignait-elle que nous cherchions à localiser l'appel ? Et les mails ? Il n'y a rien de plus anonyme qu'internet, elle aurait tout à fait pu se créer une adresse e-mail pour nous en envoyer, même du fin fond de la Tasmanie, non ? Peut-être qu'elle n'y avait tout simplement pas pensé. Ou peut-être que la culpabilité était trop grande, et que l'idée d'avoir réellement de nos nouvelles de manière directe l'effrayait. C'était la conclusion à laquelle j'étais parvenu : elle ne souhaitait simplement pas qu'on puisse la contacter. Nous ne lui aurions pourtant jamais fait aucun reproche. Mon père se serait même plutôt excusé. Il marmonne souvent ça, lors de nos crises familiales (à deux) : qu'il n'aurait jamais dû l'épouser, qu'il lui avait sans doute un peu forcé la main, que l'amour est une cause noble mais qu'il aurait dû reconnaître dès le début que Sofia n'était pas de celles à qui l'on passe la corde au cou, qu'il aurait dû lui laisser sa liberté plutôt que chercher à la retenir, qu'il avait agi en égoïste et avait voulu croire en une cause perdue, et que le résultat était qu'à présent je n'avais pas de mère, et que c'était lui le fautif. Quant il tenait ce genre de discours, cela se terminait inlassablement de la même façon : moi, le regardant avec calme, lui faisant remarquer doucement que sans cette erreur je ne serais jamais né, et que j'étais bien content qu'il ait persisté.

Au fond, nous avons beau dire, nous sommes tous les deux intimement convaincus qu'elle nous reviendra. Dès qu'elle en aura terminé avec cette lubie passagère (de seize ans, pour l'instant).


✈✎✉


Il me faut quelques secondes pour réaliser qu'il y a un élément inhabituel dans le décor. Quand j'entre dans ma chambre, c'est toujours un peu la même routine, je ne suis jamais vraiment surpris ; alors, j'ai perdu l'habitude d'observer, de chercher les détails modifiés : ce n'est pas comme si maman continuait de venir prospecter dans le coin, en quête de linge sale et/ou perdu. Alors ma chambre continue de ressembler à un monde post-apocalyptique, où, paradoxalement, tout reste à sa place. Mais à un moment, je ne sais pas trop pourquoi, je relève la tête, et je capte. Je capte d'où me vient cette étrange sensation qui ondule désagréablement le long de ma colonne vertébrale -cette sensation que quelque chose cloche.

En fait, la fenêtre de ma chambre coïncide de façon complètement hasardeuse avec la fenêtre d'une pièce de la maison voisine, ce que certains trouveraient fun et d'autres plutôt gênant. Pour ma part, je n'avais pas vraiment d'avis défini, jusque ce que je trouve cela plutôt macabre. Car il y a peu de temps de cela, la vieille Dóróthea vivait là et c'est en la voyant deux jours d'affilé allongée sur le fauteuil à bascule dans sa bibliothèque que j'avais fini par comprendre qu'elle était tout simplement «partie», comme j'avais par la suite essayé laborieusement de l'expliquer à mon paternel, sans réussir à utiliser de terme moins équivoque -je n'y peux rien, j'ai toujours recours à des litotes ambiguës dans ce genre de circonstances un peu trop intenses à mon goût. La pièce d'en face était très calme du vivant de Dóróthea, elle le fut encore plus après.

Elle ne l'était plus à présent. Je reste là, figé comme un abruti de poteau, à la regarder comme si je n'avais jamais vu un truc pareil. Une fille. Plus jeune que moi, sans aucun doute. Une fille quand même - c'est plutôt intimidant, non ? Affairée à déballer des cartons contenant ses divers effets personnels, elle ne me prête aucune attention dans un premier temps, et me remarque, à vrai dire, un peu tardivement. Un peu perdu et très perturbé, je ne sais quelle expression faciale arborer, et tandis que j'en essaie plusieurs sans grand succès, elle me sourit chaleureusement, une lueur amusée dans les yeux, avant de poser la lampe qu'elle tenait à deux mains pour me faire un petit coucou. Mes réflexes sont toujours là, et dans le doute je me rabats sur le mimétisme le plus simple et effectue à mon tour un petit signe amical de la main. 'C'est très «girl next door» tout ça' est la première pensée qui me vient à l'esprit (et oui, je l'admets sans me sentir particulièrement nul pour autant, je cite parfois des trucs que j'ai jamais regardé ; et alors ?).

Un peu angoissé par le caractère surprenant d'une telle rencontre (quelqu'un aurait tout de même pu me prévenir qu'on était sur le point d'accueillir de nouveaux voisins...), il me faut quelques secondes pour me ressaisir et attraper la première feuille vierge A4 qui passait par là pour y inscrire «bienvenue dans le coin» au feutre noir. Un peu fier de moi malgré tout, je lève la feuille à son encontre, en me sentant tout de même un peu idiot, rien qu'un peu. Gentille et conciliante, elle sourit et entreprend de farfouiller dans ses cartons, et je suppose qu'elle est à la recherche d'une feuille et d'un crayon sans en être vraiment certain. Le reste de la conversation donne quelque chose dans ce style :


- Merci. (elle reprend sa feuille, ajoute quelque chose) Tu t'appelles comment ?
- Daggeir. Et toi ?
- Silke. Ravie de te rencontrer Daggeir.
- Moi de même.
- C'est moi où on commence à ressembler à un mauvais remake d'un clip de Taylor Swift ?


Spontanément, je laisse échapper un éclat de rire d'entre mes lèvres et m'approche de la fenêtre pour l'ouvrir, pris d'une illumination. Elle saisit où je veux en venir et en fait de même.

- On peut aussi discuter comme ça. La forêt amazonienne appréciera, je lâche, mi-amusé, mi-timide. Ça me fait bizarre de lui parler à voix haute, comme ça ; je préférais me cacher derrière mes feuilles.
- Oh, c'est bizarre, je ne m'attendais pas à ce que ta voix soit comme ça ! Mais elle te va bien.
- Merci. Elle est d'origine tu sais. (je feins la fierté, juste pour la bonne cause) Donc tu viens de débarquer ici, c'est ça ? L'emménagement se passe bien ?
- Ouais ça va, ma mère est un peu sur les nerfs et est persuadée qu'elle peut monter des meubles ikea toute seule, c'est assez drôle à voir dans la mesure où elle a jamais été fichue d'assembler un cadeau de kinder surprise.
- À sa décharge, faut tout de même avouer que les notices kinder ne sont jamais très claires. Enfin bref, si vous avez besoin d'aide, mon père et moi serions ravis de vous donner un coup de main. (pause) On a un peu que ça à faire, en vérité.
- Je retiens ! Mais là on fait un petit break. (pause) Hum, tu veux passer à la maison ? On a de délicieux cookies soldés et du café soluble, qui peut résister à ça ?
- Oh bonne idée, surtout qu'il commence à cailler et que je suis assez tenté de fermer cette fenêtre. J'enfile quelque chose de plus chaud et j'arrive ?
- Ça marche.

Un dernier regard, un dernier sourire et je referme la fenêtre. Depuis que Silke a emménagé, elle et moi sommes devenus proches. Quand j'annonce ça de cette manière, les gens sont souvent genre «proches comment ?» et je mets un temps avant de vraiment capter la question. «Proches comme des voisins» je marmonne immanquablement, perturbé. Parfois je suis tenté de dire que c'est ma meilleure amie, dans le sens où, de toutes mes connaissances féminines (ça sonne un peu gigantesque dit comme ça mais pour de vrai c'est VRAIMENT pas grand chose) c'est réellement la seule à laquelle je sois capable de parler ouvertement (je pense que la proximité inéluctable et permanente aide) parfois je la considère un peu comme la petite soeur cool que je n'ai jamais eu, mais la plupart du temps je préfère juste me la représenter comme cette drôle de fille qui vit à côté de chez moi et avec qui je partage ma vie, qu'on le veuille ou non tous les deux, et qu'il serait idiot de chercher à mettre un nom sur cette relation étrange parce que, à l'évidence, je n'ai jamais connu quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à cette relation..
Revenir en haut Aller en bas
http://midnightwraith.tumblr.com
Melrós Árnadóttir
DEVILon a highway to hell
Melrós Árnadóttir


Messages : 758
Date d'inscription : 28/11/2010
Pseudo : Everest, Floriane.
Credits : AVATAR ✜ Calvaries - SIGNATURE ✜ Castle Walls, Christina Aguilera ft T.I
Quote : ❝ The only difference between a caprice and a lifelong passion is that the caprice lasts a little longer. ❞ OSCAR WILDE

CHINESE PORTRAIT
Good job: Serveuse au Marin's
Adress number: 1199, Chalet.
Daily diary:

grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Empty
MessageSujet: Re: grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.   grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Icon_minitimeSam 12 Fév - 0:07

OH MON DIEU. Je suis vraiment désolée, j'avais pas capté que t'avais posté ta fiche, sinon je serai venue te souhaiter la bienvenue un peu plus tôt. I love you tongue
Mais au moins, j'ai eu le temps de lire ta fiche. J'adore ce que tu as écrit. grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. 580313
(Re)Bienvenue, Gwenn. grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. 353819
Revenir en haut Aller en bas
https://fashionbeats.1fr1.net
G. Daggeir Ragnarsson

G. Daggeir Ragnarsson


Messages : 53
Date d'inscription : 14/12/2010
Pseudo : Midnight Wraith, Eagle.
Credits : Midnight Wraith.
Quote : People don't realize this, but loneliness is underrated.

grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Empty
MessageSujet: Re: grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.   grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Icon_minitimeSam 12 Fév - 14:24

tkt lool y'a pas de soucis, je suis loin d'être pressée en ce moment. (x puis finalement, j'ai juste changé deux trois traits de caractère, mais mes anecdotes étaient suffisamment "floues" pour que je n'ai pas à trop les modifier, après tout dépend aussi de si silke décide de garder notre lien ou non. merci pour la validation. I love you et je viens de tomber sur ton tumblr, j'en ai parcouru quelques pages et j'étais là "woaw il est génial" puis en tombant sur le truc du petit prince je me suis demandé si la propriétaire du tumblr était française ou non, j'ai été trop surprise en voyant "floriane, everest, french girl" Laughing voilà, je tenais à le dire. -->[ -]
Revenir en haut Aller en bas
http://midnightwraith.tumblr.com
Contenu sponsorisé





grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Empty
MessageSujet: Re: grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.   grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» grímur daggeir ragnarsson ♠ handsome shark.
» GRÍMUR ℵ I tried to be perfect but nothing was worth it.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
↨ THE PURSUIT TALES :: ENTREE DANS LE TERRAIN :: Douanes :: En règle-
Sauter vers: