ANTÓN → “ tears are gonna fall ” (terminé)

✿ NOM, PRÉNOMS : ANTÓN NÍLSSON. ✿ SURNOM : TÓN. ✿ ÂGE : VINGT-QUATRE ANS. ✿ DATE DE NAISSANCE : LE 12 NOVEMBRE 1976. ✿ ORIGINES : PÈRE ET MÈRE ISLANDAIS, GRAND-PÈRE MATERNEL ANGLAIS. ✿ TRAITS DE CARACTÈRE : DÉLURÉ, SE CONSTRUIT UNE CARAPACE MAIS EST SENSIBLE, VIOLENT QUAND IL S'EMPORTE, IMPULSIF, N'ARRÊTE PAS DE PARLER MAIS NE DIT JAMAIS RIEN SUR LUI, INTROVERTI ET PARFOIS TIMIDE.

II - TO INHALE A BEARD

deux février, heure actuelle.

L'après-midi touchait à sa fin sur la ville encore enneigée de Reykjavik, et dans une agence immobilière, un jeune homme criait un peu fort au goût des employés de l'agence. Il se fit sortir du magasin, ce n'était pas la première fois qu'il se faisait renvoyer d'un lieu public, en grand nigaud qu'il était, à toujours vouloir faire son malin sans en assumer les conséquences. Il erra dans la rue jusqu'à sentir son portable vibrer dans la poche de sa veste cintrée. Il ouvrit le clapet de son portable et lut son texto.
« Antón d'amour, tu passes à la maison ce soir ? » disait le message qui venait de sa tendre aimée. Antón tapota sur son clavier, le sourire malin aux lèvres comme à sa grande habitude de mauvais garçon. Il faut dire qu'il n'en avait que faire de sa copine. Une toutes les deux semaines, c'était la tape. « J'avoue que te sauter ce soir dans le lit de tes parents m'aurait bien tenté ma jolie mais j'ai d'autres choses à faire, et puis t'as des trop petits seins. Désolé, je préfère qu'on se voit plus. Bye poupée. » envoya-t-il sans le moindre remord envers son, désormais, ex-copine. Il continua à marcher dans la rue tout en ruminant son échec dans l'agence immobilière. Il fallait qu'il dégage de la maison de son grand-père. Bon, il n'était pas méchant, mais pour ramener une fille à la maison, c'était pas très élégant. Si seulement ses parents.. enfin bref, il ne préférait pas penser à ces deux illuminés-là. Ces êtres inhumains qui l'avaient abandonné. Car l'air de rien, au fond, il en avait grandement souffert. Mais il n'en parlait jamais, et refoulait sa colère sur les autres. C'était là son grand mal.
Antón profita de sa petite promenade pour faire un détour à l'hôpital où il avait laissé précédemment sa voiture. Lorsqu'il arriva dans le parking souterrain de l'hôpital il croisa un patient qui pouvait enfin rentrer chez lui. Il lui cria à travers tout le parking. « Tu pisses plus dans ta poche à cacas, branleur ? » Méchant. Vulgaire. Il refoulait sa haine sur les autres. Le patient et sa femme tirèrent des mines outrées et s'en allèrent. Antón prit sa voiture et partit en direction de la maison de son grand-père. Une fois arrivé, il se gara dans l'allée de garage, et klaxonna nombre de fois. Son grand-père se mit sur le seuil de la porte.« Cela était-il vraiment utile, mon petit ? » lui lança calmement son grand-père. Antón se calma alors comme à chaque fois qu'il voyait la mine douce de son grand-père qui avait toujours tout fait pour lui. « Désolé, Papy. » murmura-t-il sincèrement, regardant le sol. Et il rentra dans la maison qui l'avait vu grandir, jour après jour, tout en supportant l'absence lancinante de ses parents.

dix-sept mai, il y a quelques années déjà.

La brume s'épaississait ce matin sur la petite maison d'Aníta et Jóhann. Leur fils, Antón, alors âgé de neuf ans, jouait avec le petit chien qu'ils lui avaient offert pour ses huit ans. C'était ce jour-là que tout allait changer dans le coeur du petit garçon. Ce jour qui marqua à vie son indifférence et sa moquerie envers les autres.
Le couple emmena leur petit garçon, sans rien lui dire, chez son grand-père, le père d'Aníta Ils expliquèrent leur décision au grand-père sans en dire un mot au petit garçon. Ses parents partirent, lâchement, lui laissant une lettre. Ce jour-là tout changea. Antón, lorsque son grand-père, dévoué, lui expliqua, pleura toutes les larmes de son corps. Lui qui aimait tant ses parents, plus jamais il n’aurait ne fut-ce qu’un câlin de sa tendre maman, ou de son amour de papa. Jamais. Ce fut un peu une sorte de fin du monde affective. Il fut extrêmement déçu par cet abandon, et n’en comprenait pas la raison, ils auraient très bien pu l’emmener avec eux, dans leur tour du monde. Pourquoi ? Il n’a jamais su répondre à cette question, et encore aujourd’hui, il en souffre. Aujourd’hui, il fait sa vie sans savoir où sont ses parents, et vit chez son grand-père, en quête d’un chez-lui. Il joue avec les pieds des filles et ne veut que du sexe, et fait subir à tout le monde ses railleries. Il sait que s’il continue il se retrouvera seul mais peut importe, pour lui, il est déjà seul. Tout seul.

IV - WHO WOULD HAVE KNOWN

Citation :: PSEUDO : Onion Juice, mais la plupart m'appelle gentiment Valou, hahahaha.
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Déjà présent à la première saison.
AVATAR : Robert Sheehan, je ne saurais faire sans mon dieu tout-puissant.
COMMENTAIRE, QUESTION : J'espère que le forum continuera à vivre une longue épopée, j'ai trop envie de rp, alors pas question de voir le forum couler. On se bouge le cul pour le tenir en vie ce bon petit forum !

III - LOADED WITH COURAGE

ANTÓN → “ tears are gonna fall ” (terminé) Tumblr_lg84xg1fJf1qegigso1_500

Depuis quand habitez-vous Reykjavik ?

Depuis l'âge de mes neuf ans. Hé oui le jour où mes parents ont naturellement préféré un tour du monde à mon éducation. Pourriture de parents. Ouais pourriture. Je vis à Reykjavik depuis ce jour, chez mon grand-père. Mes parents habitaient un village à coté, j'ai donc rejoint la capitale durant mon enfance, ce qui m'a légèrement socialisé. Je dis bien légèrement. En ce moment, je cherche à trouver mon chez-moi, parce que Papy il est gentil, mais vivre chez lui, même après tout ce qu'il a fait pour moi, ça devient pourri.

Que vous évoque cette ville et sa période hivernale ?

Bon, on va dire comme la plupart des gens, ouah c'est beau, ouah c'est joli. Ouais bon, l'hiver c'est joli partout même si à Reykjavik il parait que c'est magnifique. Mais bon moi, j'y vis tous les jours, alors pour moi Reykjavik c'est la routine quoi. Elle m'évoque aussi des souvenirs qui ne me plaisent pas du tout, j'ai juste envie de me barrer de cette ville maudite.

Comptez-vous fêter la Saint-Valentin ou pensez-vous que cette fête est à unique but commercial et qu'il n'y a aucune raison de fêter quoi que ce soit ?

Si j'avais eu la chance de pouvoir avoir une fille dans mon lit ce soir-là, j'aurais été aux anges alors je ne vous parle même pas d'avoir une copine. Alors pour la Saint-Valentin, on va dire que je fais des économies, pour une éventuelle prochaine dulcinée. Enfin, dulcinée d'un soir. Les relations à long terme, c'est pas mon truc, hmmm non vraiment pas.