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The greatest degree of inner tranquility comes from the development of love and compassion. The more we care for the happiness of others, the greater is our own sense of well-being.

I - MIRACULOUS BREATH
NOM, PRENOMS : Gusdóttir, Coirpre. Dans les légendes celtiques irlandaises, Coirpre était un barde, un poète. C'est un prénom commun pour la gent masculine en Irlande (bien moins en Islande, mais il lui vient de sa mère), mais il faut croire que ses parents avait le goût de l'innovation.
DATE DE NAISSANCE, ÂGE : Elle est née le 3 juillet 1986 (24 ans).
ORIGINES : C'est à Reykjavik qu'elle a vu le jour. Elle n'a pas bougé depuis. Ses grands parents maternels étaient irlandais, mais depuis, toute la famille vit en Islande.
TRAITS DE CARACTERE : Solitaire (elle a coupé tout les ponts avec sa famille depuis que sa soeur est morte dans un accident de voiture) ❧ personnalité très souple, elle peut être très différente en fonction de la personne avec laquelle elle se trouve ❧ bornée, tête de mule ❧ lorsque ça ne va pas, elle rejette souvent la faute sur elle même ❧ sérieuse et soigneuse (seulement avec ses propres affaires) ❧ mais elle peut aussi être immature ❧ ferme les yeux devant les problèmes ❧ impulsive ❧ Ne prend pas le temps de réfléchir avant d'agir.

III - LOADED WITH COURAGE
Répondez à ces questions. Chaque réponse devra faire au moins cinq lignes.
Depuis quand habitez-vous Reykjavik ? Coirpre est née à Reykjavik. Ses parents s'y sont installés juste après leur mariage et une fois logés, il n'était pas question de déménager. Reykjavik, c'est le seul foyer qu'elle a connu, c'est le seul endroit au monde où elle se sent chez elle, en sécurité. On s'habitue à sa ville, on prend ses repères, on y adopte ses petites manies, tant et si bien qu'il lui paraît difficile de concevoir l'idée de partir un jour. Toutefois, elle a toujours revendiqué une vie d'aventure et de découvertes. Elle se souvient des soirées passées avec sa soeur, Hafdís, en été, lorsque le soleil ne se couche plus. Elle rêvaient d'escapades, de contrées lointaines et sauvages. Pour Hafdís, le rêve est terminé. Mais, quinze ans plus tard, Coirpre se surprend à y repenser. Le monde lui paraît si loin qu'elle se sent parfois comme étouffée, emprisonnée. Que vous évoque cette ville et sa période hivernale ? Tout ses hivers, elle les a vécu ici, à Reykjavik et aussi loin que remontent ses souvenirs, ils furent tous joyeux, portés par l'effervescence hivernale. Jusqu'à la mort de sa soeur. Dès lors, les hivers sont devenus pour elle ce que sont toutes les autres saisons. Des jours, des semaines, des mois qui passent, ni plus, ni moins. Le froid, Coirpre ne l'a jamais craint. Il faut dire que, ayant côtoyé les températures polaires de Reykjavik depuis son plus jeune âge, elle n'est pas du genre frileuse. Pour tout dire, elle n'est pas une jeune fille sensible, loin de là. Les lèvres gercées, le vent mordant, les membres engourdis, elle s'en passerait bien, mais elle ne se plaint pas non plus. Elle aime beaucoup la neige, ou du moins, de loin. Ces superbes paysages enneigés, immaculés, lui procurent toujours un profond sentiment de joie et de bonne humeur. Mais n'allez pas pour autant la tenter avec une bonne grosse boule de neige, ce n'est pas vraiment son genre. Comptez-vous fêter la Saint-Valentin ou pensez-vous que cette fête est à unique but commercial et qu'il n'y a aucune raison de fêter quoi que ce soit ? Rien de tel que les affiches aguichantes vantant les mérites d'une énième boîte de chocolat pour mettre Coirpre dans une humeur noire. Ridicule. Cette soit disante fête des amoureux est tout simplement ridicule à ses yeux. Peut être est-ce une réaction similaire à celle de tout les célibataires, en quelque sorte jaloux, mais cela, Coirpre ne l'avouerait jamais. Si un homme décide d'offrir un gentil présent à sa copine, parfait, qu'il le fasse. Eh quoi maintenant, a-t-on besoin d'officialiser un jour pour ça? Les 14 févriers, elle les a toujours passé seule, maussade, essayant tant bien que mal d'ignorer l'atmosphère émoustillante à l'eau de rose que dégage la Saint Valentin. Coirpre plus garçon, ça n'a jamais fait bon ménage. Ses aventures ont toujours semblé être prédestinées à échouer, d'une routine à s'en mordre les doigts. Purement sexuelles, la plupart de ses relations n'ont rien donner, mettant elle-même fin à sa liaison. Elle n'est pas non plus très facile à vivre, ne faisant de son côté aucun effort de bienséance et de courtoisie. Elle est comme ça, très spontanée, un peu trop honnête et impulsive. Elle ne s'est jamais plainte de sa situation d'éternelle célibataire, à enchaîner les coucheries d'un soir. Il faut dire que ses parents ne lui ont jamais apporté l'exemple d'un amour profond et durable. Elle n'est simplement peut être pas encore prête à s'engager dans quoi que ce soit, ou peut même, n'a t-elle pas la moindre idée du comment s'y prendre.

IV - WHO WOULD HAVE KNOWN
PSEUDO : Quokees.
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Bazzart.
AVATAR : la plus belle, Anna Paquin I love you

COMMENTAIRE, QUESTION : Je pense que vous savez déjà ce que je pense du forum SHADOWS OF OURSELVES ▶ C (over) 377696

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I would much rather have regrets about not doing what people said, than regretting not doing what my heart led me to and wondering what life had been like if I'd just been myself.

« Moi aussi j'en ai marre, qu'est-ce que tu crois ? » Hafdís avait adopté un ton hostile, son agressivité se sentait dans sa voix, se lisait dans ses yeux. Elle cillait de façon répétée, fébrile, comme elle le faisait toujours lorsqu'elle était nerveuse. Coirpre aussi était de mauvaise humeur mais elle tâchait tant bien que mal de garder son calme. Avec sa soeur, ce n'était pas la peine d'argumenter car elle ne battait jamais en retraite. Hafdís avait toujours été la plus tête brûlée des deux, la plus offensive et jusqu'à ces derniers temps, Coirpre s'était contentée de suivre le mouvement en acquiesçant sagement. Elle préféra ne pas relever la dernière remarque de sa soeur. Elle détourna la tête, posant son regard sur son verre vide. Elle n'avait pas envie de boire. Elle n'aimait pas ça, elle n'avait jamais aimé. C'était Hafdís qui l'avait appelé, une heure auparavant, lui proposant de la rejoindre au bar du coin. « Donnez-moi plutôt un café, s'il vous plaît », demanda Coirpre au barmaid, repoussant son verre d'un revers de la main. Sa requête fut saluée par un gloussement rauque. « Un café », singea Hafdís, hilare. « Tu bois ce que tu veux, Haf, mais ne compte pas sur moi pour te payer ta bière... tes bières... tu en es à combien, exactement ? » Elle ne reçut aucune réponse. Cette scène lui semblait si pathétique, si étrangère, et elle se désolait tellement de voir sa soeur dans cet état. Elle savait pertinemment qu'elle ne pouvait rien faire et elle n'avait pas envie d'entrer en conflit avec elle. Jamais elle ne se serait doutée que le divorce de leurs parents affecterait la jeune fille à ce point. Peut être était-ce le fait que Hafdís soit l'aînée. Coirpre, quant à elle, aussi loin que remontait sa mémoire, ne gardait qu'un souvenir de disputes continuelles, de cris et de pleurs. Elle n'avait jamais connu ses parents heureux ensembles. Elle ne les avait jamais vu s'aimer. Elle revoyait très bien sa soeur lui promettre que tout s'arrangerait entre eux, que tout irait pour le mieux et qu'un jour ils vivraient réunis, tout les quatre, dans la paix et le bonheur. Mais les choses ne s'étaient pas arrangées de cette manière. Et ce n'était que maintenant que Coirpre se rendait compte de l'importance que cet espoir avait pour sa soeur. Et maintenant qu'elles se tenaient côte à côte, dans ce vieux bar, elle était incapable de la réconforter. Elle aurait voulu la serrer dans ses bras, lui promettre à son tour que tout aller s'arranger. Mais ce n'était qu'un mensonge. Et les mensonges, les deux soeurs s'étaient promises de ne plus en dire, depuis ce jour où Hafdís, solennelle, avait annoncé à la petite Coirpre que le père noël n'existait pas. « Je suis désolée... » C'était tout ce qu'elle avait trouvé à dire. Elle s'en sentait terriblement honteuse. Hafdís secoua la tête, sans détourner le regard de sa canette. « Moi aussi, je suis désolée... je sais que j'aurais du te le dire avant, mais j'ai oublié mon porte monnaie chez moi ». « Tu n'es qu'une chieuse, Haf. Je ferais mieux de te laisser de démerder toute seule ». L'interpellée laissa échapper un petit rire narquois. « Heureusement que j'ai la chance d'avoir une petite soeur comme toi, hein... » Elle marqua une pause, fronçant les sourcils. « Petite soeur... c'est moi qui devrait veiller sur toi, pas le contraire ». Coirpre préféra garder le silence, ne sachant sur quel ton prendre sa remarque. Apparemment, Hafdís n'en demandait pas moins et, avalant cul-sec le reste de sa canette, elle se mit debout, un peu hésitante. Alors qu'elle titubait dangereusement, Coirpre lui tendit sa main, laquelle elle s'empressa de saisir. « Merci pour les bières », la gratifia la jeune fille, d'un ton neutre. Sur ces mots, elle s'éloigna d'une démarche maladroite et chancelante. « Haf! Qu'est ce que tu fabriques ? » « M'en vais, j'suis crevée », répondit-elle sans se retourner. « Merci pour les bières », répéta t-elle en disparaissant au coin de la porte.

✬ ✬ ✬
C'était un de ces jours d'hiver, où le paysage Islandais n'est arrosé de la lumière du jour que durant quelques heures. Coirpre avait l'habitude, bien sûr. À vrai dire, elle n'avait jamais connu autre chose. Que la nuit noire, froide, sinistre, angoissante. Elle était assise dans le hall du grand hôpital de Reykjavik, recroquevillée sur sa chaise en plastique. Elle attendait là depuis trois heures, elle n'avait pas bougé. Elle se sentait si lointaine, si irréelle. Elle avait beau se demander à maintes reprises si elle ne se trouvait pas sous l'emprise d'un mauvais rêve, mais la réalité semblait toujours la rattraper, vicieuse, perverse. Elle ne bougeait pas. Elle ne voulait pas, elle ne voulait plus bouger. À quoi bon. Une lumière aveuglante éclairait l'endroit, faisant écho sur le carrelage blanc. Coirpre devait souvent fermer les paupières, pour soulager ses yeux endoloris. Un faible brouhaha résonnait dans les couloirs, les médecins en blouses blanches passaient leur chemin d'un pas pressé, sans lui accorder un regard. Elle s'en fichait, elle n'avait plus rien à attendre d'eux. En revanche, elle surveillait du coin de l'oeil les grande portes coulissantes à l'entrée. Lorsqu'enfin ce qu'elle attendait se produisit, elle trouva la force de se redresser un petit peu. Elle devait avoir une horrible mine, son visage creusé par les cernes, ses joues maculées de mascara et de larmes séchées. Ses parents traversèrent le hall d'un pas rapide, en silence. Le visage de sa mère traduisait l'inquiétude, la nervosité. Même de loin, Coirpre pouvait la voir se mordiller la lèvre, comme elle en avait l'habitude. « Enfin, j'ai cru qu'on arriverait jamais » laissa échapper la mère, avec un soupir de soulagement. Un grognement sourd se fit entendre du côté du père, en réponse. Il jeta un regard noir à son ex-femme. « Alors ? » demanda t-il à Coirpre. « Alors elle est morte ». Elle ne reconnut pas sa voix. Cette phrase lui avait échappé, filé entre les lèvres. En somme, elle résumait assez bien les choses. Pourquoi ne ressentait-elle aucune tristesse ? Cette déclaration aurait du lui arracher des larmes, elle devrait être inconsolable. Mais non. Elle restait assise là, sans souffler mot, sans bouger ne serait-ce qu'un doigt. Elle n'en avait pas la force. Elle n'avait même pas la force de pleurer sa soeur. En attendant, sa déclaration semblait avoir produit son effet. La mère s'était figée, la bouche entrouverte sur une expression horrifiée. « Non... je... » Coirpre détourna le regard. Elle ne voulait pas voir la détresse de sa mère. Elle avait envie de se terrer sous la terre, de ne jamais en sortir. « Vous êtes arrivés trop tard », dit-elle d'une voix qui se voulait sûre d'elle. « C'est de ta faute », cracha la mère en se tourner vers le père. Les larmes coulaient déjà sur ses joues poudrées. « Je t'avais dit qu'il fallait se dépêcher, je t'avais dit qu'il ne fallait pas prendre cette voiture. Toi et cette foutue bagnole ! Ce n'est qu'une voiture, et maintenant ma fille est... » Elle était hystérique, criait, gesticulait. Mais elle n'inspirait aucune pitié à Coirpre. « Elle est morte. Mais vous vous en fichez, n'est-ce pas ? Tout ce qui compte c'est de savoir qui va rembourser l'essence » Elle n'en pouvait plus. Elle avait besoin de sortir d'ici. Elle se leva brutalement, sans accorder un seul regard à ses parents. Elle sentait ses jambes se dérober sous son poids, mais elle trouva la force d'avancer. Les larmes vinrent. Enfin. Chaudes, humides, accablantes. Enfin Coirpre comprit qu'elle ne reverrait plus jamais sa soeur.

REBienvenue chou. I love you

Merci Siloé, ce forum m'avait manqué
Blake était déjà un excellent choix, mais alors là chapeau

Contente de voir que tu nous suis toujours. I love you

(Re)Bienvenue, j'espère pouvoir rp avec toi, cette fois. bounce

ANNA.
Bienvenue. (:

Merci mon chou. I love you

BILLIE contente de voir que le forum est toujours là
Candice merci à vous pour l'accueil

J'ai déjà hâte de lire ta fiche ma Quokichou. SHADOWS OF OURSELVES ▶ C (over) 558894

Anna elle me fait littéralement craquer, haaaah. SHADOWS OF OURSELVES ▶ C (over) 193868

Et je te l'ai déjà dit, je veux et j'exige un rp. SHADOWS OF OURSELVES ▶ C (over) 415448

TU VAS VOIR COMME ON VA RP VALOU
Bon sinon je signale que si je n'ai toujours pas avancé ma fiche c'est parce que je n'ai pas trop eu le temps jusque là mais comme je suis en vacances depuis ce soir, ça devrait venir dans les jours qui viennent

Pas de souci, de toute façon, t'as dix jours donc logiquement jusqu'à mercredi. tongue

Et si t'as besoin d'un délai, évidemment, on te l'accordera ! Wink

J'AI HATE DE VOIR CA ALORS I love you

re-bienvenue (:

Bon, j'ai finalement et honteusement repris ma première fiche et fais un bête copier/coller. Je voulais écrire quelque chose de nouveau mais je n'ai pas trop trouvé le temps de m'y mettre vraiment et maintenant une amie viens chez moi pour le reste des vacances donc même si je passerai tout de même sur les forum, je ne pourrai pas me concentrer pour écrire grand chose donc je préfère être validée que demander un très long délai et je pense que ça sera plus pratique pour vous aussi Enfin, je me rattraperais en rp

Pas de souci, je comprends tout à fait. Je te (re)valide, donc. I love you

Bon jeu.