Sveinsína ❦ Kiss me. You should get a taste.

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I - MIRACULOUS BREATH

NOM, PRENOMS :

Blómdóttir, Sveinsína Lóvisa.

DATE DE NAISSANCE, ÂGE :

Née le vingt Septembre 1989, elle a actuellement vingt-et-un ans.

ORIGINES :

Islandaises de par son père et espagnoles de par sa mère.

TRAITS DE CARACTERE :

Charmeuse, impatiente, amusante, lunatique, perspicace, imprévisible, influente, curieuse, franche, susceptible, protectrice, mystérieuse, souriante, délurée.

III - LOADED WITH COURAGE

Depuis quand habitez-vous Reykjavik ?

J'y habite depuis toujours en fait, étant donné que j'y suis née. Il ne s'agit certes pas d'une très grande ville comme New York ou Paris, mais peu importe. Je m'en fiche royalement. C'est ma ville natale, mon point de repère, le lieu où j'ai le plus de bons souvenirs, et ça, aucune autre ville ne pourra me l'enlever. Chaque jour n'est peut-être pas rose, mais c'est tout de même ici que je me sens le mieux. Je ne sais lire l'avenir, et donc, je ne peux dire si je resterai ici toute ma vie, mais je sais au moins une chose. Cette ville est mon chez moi.

Que vous évoque cette ville et sa période hivernale ?

Je sais que beaucoup de gens n'apprécient pas grandement l'hiver, mais je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes. J'ai toujours adoré cette période de l'année. Pas qu'elle soit ma préférée, mais elle ne m'a jamais dérangée. Bien-sûr, le froid n'est certes pas le plus agréable, mais la neige, les maisons éclairées, le réconfort d'un bon feu de bois ou d'une grande tasse de chocolat chaud lorsque l'on rendre du travail, les marrons chauds, les crêpes et les gaufres en abondance me font réellement apprécier cette période hivernale de la ville.

Comptez-vous fêter la Saint-Valentin ou pensez-vous que cette fête est à unique but commercial et qu'il n'y a aucune raison de fêter quoi que ce soit ?

Il est vrai que la Saint-Valentin est tout particulièrement commerciale. Ce n'est pas pour rien si les commerçants enregistrent un fort chiffre d'affaires à cette période de l'année. C'est un peu stupide, car après tout, il est inutile d'attendre une seule date dans l'année pour prouver réellement qu'on aime notre conjoint. C'est quelque chose qui devrait se faire au quotidien, par des petits gestes et des petites attentions. Cependant, je ne peux nier le fait qu'il est plus qu'agréable d'avoir un dîner romantique avec la personne qu'on aime, puis lui offrir un cadeau qu'on a choisi avec amour, même si cela signifie qu'on se font dans la masse en suivant une fête commerciale. Mais de toute façon, la Saint-Valentin n'est pas la seule fête avec un but commercial, alors quel mal y a-t-il à cela ? Cela dit, contrairement aux autres années, je ne pense pas pouvoir la fêter cette année...

IV - WHO WOULD HAVE KNOWN

PSEUDO :

Cosmic Love.

OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ?

Ça n'a pas changé depuis la dernière fois ; Bazzart quoi.

AVATAR :

La belle Nina Dobrev.

COMMENTAIRE, QUESTION :

J'espère qu'il va durer très longtemps cette fois !

II - TO INHALE A BEARD

Un mal de tête énorme. Voilà ce que la jeune femme ressentait depuis qu'elle s'était levé en début d'après-midi. Il était clair que la veille, elle avait un peu trop forcé sur l'alcool, enchaînant les verres qu'on lui servait sans se poser aucune question. Elle voulait juste s'amuser, rien de plus. Être insouciante rien qu'un instant. Mais le pire, c'est qu'elle ne se souvenait absolument de rien. C'était le flou total, le gros trou noir. Elle ne savait même pas par quel miracle elle se trouvait dans son lit ce matin. Rien ne lui revenait. C'était fort désagréable. Elle détestait ne pas être maître de ses actions et de ses pensées. Par ailleurs, elle espérait juste ne pas avoir fait de bêtises après avoir englouti une trop forte quantité d'alcool. Car tout le monde connait les effets que peut causer cette substance sur un être humain, notamment sur une jeune femme avec un petit gabarie, qui plus est. Mais pour le moment, elle se concentrait plutôt sur l'aspirine qui était en train de se dissoudre dans un grand verre. C'est là qu'elle se jura de ne plus jamais toucher d'alcool de sa vie. Tout ça, c'était terminé. Mouais, tu parles... Elle aimait bien trop faire la fête pour tenir une telle résolution. Elle craquerait facilement, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. Sans plus attendre, elle avala son médicament d'une traite. Elle ne pu toutefois s'empêcher d'esquisser une grimace de dégoût lorsque le liquide imprégna sa bouche. C'était infect. Mais bon, c'était pour son bien, alors elle n'avait pas vraiment le choix si elle voulait que cette douleur passe plus facilement. Alors qu'elle s'apprêtait à remonter à l'étage pour ôter ses vêtements de la veille et prendre une douche bien chaude, on sonna à la porte. « Fait chier... » Sveinsína retourna alors sur ses pas, puis avec difficulté, ouvrit la porte de son appartement. Elle tomba nez-à-nez avec son petit copain, qui, visiblement, n'était pas de très bonne humeur. Mais elle non plus ne le fut pas d'ailleurs, et cela dès qu'elle le vit. Car même si elle ne se souvenait en rien de la veille, elle savait au moins une chose. Si elle avait autant bu, c'était à cause de lui. Pas parce qu'il l'avait forcé, bien entendu, mais pour ne plus sentir le mal qui la rongeait lorsqu'elle pensait à lui. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Au son de sa voix, on devinait clairement qu'il n'était pas le bienvenu chez elle. Mais cela ne sembla pas l'intimider, bien au contraire. « Il faut qu'on parle. » Son ton était cassant, à la limite de l'énervement. Ils se regardèrent en chiens de faïence pendant quelques secondes, avant que la jeune femme ne cède en se dégageant quelque peu pour lui laisser de la place. « Entre. » Il ne se fit pas prier et s'exécuta, puis attendit que la propriétaire des lieux arrive à sa hauteur pour reprendre la parole. « Tu te souviens de hier soir ? » Lui demanda-t-il simplement, le regard impassible mais d'une voix dure. Cela fit soupirer la demoiselle qui croisa les bras contre sa poitrine. « Je ne me souviens même pas de comment j'ai atterri dans mon lit ce matin. Alors tu crois vraiment que je me souviens de hier soir ? Et puis même, qu'est-ce que ça peut te faire d'abord ? Tu n'étais même pas là... » Le jeune homme secoua doucement la tête, apparemment blasé. « J'étais là. Et pour information, c'est moi qui t'ai ramené chez toi. » Une lueur de surprise passa dans les yeux de la brune. Pourquoi était-il là-bas ? Mais sans qu'elle n'eut le temps d'y songer davantage, il lui saisit fermement les poignets. « J'y étais, je te cherchais. Et quand je t'ai trouvé... Tu étais limite en train de coucher avec un autre mec ! Tu te rends compte, Svein ? J'peux savoir quelle mouche t'a piquée ? Et j'passais pour quoi moi, hein ? » Elle ne l'avait jamais vu autant en colère. Du moins, pas à sa connaissance. Elle gémit de douleur lorsqu'il resserra sa poigne sur ses poignets. « Lâche-moi, tu me fais mal ! » A ses mots, il la lâcha automatiquement. Il n'aimait pas se comporter violemment, et encore moins avec elle. « Je ne savais pas ce que je faisais, j'étais complétement bourrée. » L'homme pesta avant de rouler des yeux. « Ah la bonne excuse. Tu crois vraiment que ça va être suffisant ? » La dénommée Svein fronça des sourcils avant de se rapprocher vivement de lui, les nerfs à rude épreuve. « Non mais attends, tu crois que je buvais autant pour quoi ? A cause de toi, idiot ! Tu m'avais encore posé un lapin ! Tu m'as encore fait de belles promesses, que tu n'as pas tenues, encore une fois ! » Elle se retint de ne pas verser une larmes, les yeux commençant à lui piquer. « Combien de fois je t'ai dit que j'étais désolé ? Tu sais très bien que c'était pour le boulot, et rien d'autre ! » Elle soupira fortement, le dévisageant. « Le boulot, tu n'as que ce mot à la bouche ! » S'emporta-t-elle, en ayant marre de toujours passer après son travail. « Oh excuse-moi si je ne suis pas un fil de riches, comme toi. » La claque partit toute seule. Il savait pourtant qu'en ce moment, sa relation avec ses parents était difficile, et il s'en amusait encore. « Tu ne vois pas le mal que tu me fais, à toujours me laisser en plan ? J'ai besoin que tu t'occupes de moi, que tu montres plus d'affection, que tu tiens vraiment à moi. Comme avant... » Les yeux brillants, elle espérait que là, maintenant, il la prenne dans ses bras, qu'il lui dise que tout irait bien pour eux deux, comme il le faisait avant. Avant que son frère ne meurt, et qu'il ne soit plus vraiment lui-même. Mais à la place, elle eut le droit à de dures paroles. « Ne t'en fais pas... Je ne te ferai plus jamais de mal, parce que c'est fini Svein. Nous deux, c'est terminé. » Plus que surprise par ses paroles, elle ne sut quoi dire. Elle ne rêvait pas. Il venait bien de rompre avec elle, aussi simplement qu'on dit bonjour. Après trois ans. « Je te rapporterai les affaires que tu as laissé chez moi. » Il la regarda une dernière fois avant de faire demi-tour, mais il fut bien vite rattrapé par la brune qui venait de réagir. « Attends, t'as pas le droit de me laisser comme ça. Sans même une vraie discussion et une explication. C'est à cause de ce que j'ai fait, c'est ça ? Je suis désolée, mais j'étais tellement, tellement malheureuse. Et bourrée aussi. Je sais que l'alcool n'excuse en rien ce que j'ai fait, mais on s'aime putain ! On s'aime ! On ne va quand même pas balancer trois ans en l'air, rien que pour ça, si ? Nous deux, ça peut remarcher. Comme avant, tu te souviens ? Nous étions tellement heureux et... » Elle fut coupée par l'index du jeune homme, se posant doucement sur ses lèvres. Elle s'attendait à quelque chose de positif de sa part, mais fut déçue en entendant ses dernières paroles. « Au revoir, Svein. » Et il partit, la laissant abasourdie, mais encore plus seule et malheureuse. Alors... C'était vraiment fini ? Ils ne formaient plus le couple improbable mais envié ? Elle renifla fortement, avant de laisser échapper les larmes qui lui brûlaient les yeux. Elle pouvait enfin laisser éclater ses sanglots.